@Impat
L’argent est illusoire. on en crée de façon artificielle. Il a été multiplié par 10 ces dernières années, d’un clic ou deux de souris. L’argent qu’a donné l’Europe aux banques pour sortir de la récession de 2008 n’est que virtuel. Tout est basé sur la confiance, le fait plutôt que tout le monde se tient par la barbichette, même si c’est un postiche.
Ce qui est aberrant ce n’est pas l’argent en soi, mais le pouvoir qu’il donne, une fois qu’il est devenu factice, se multipliant par le biais d’une économie folle ..Si les limites de la prédation étaient limités il y a deux siècles par une technologie débutante, des moyens de communication et de transport très limités, la potentialisation de tous ces moyens dans un mode en réseau, se gargarisant de liberté a généré des conséquences explosives.
Il est étonnant de ne pas se rendre compte que la régulation est la seule chance qu’il nous reste dans ce monde de plus en plus petit. Régulation évidement des pouvoirs de prédation, donc de la richesse individuelle, mais aussi de consommation, et de déplacement. La seule consommation évidente étant celle qui nous permet de répondre aux besoins fondamentaux, le reste n’étant qu’accessoire doit être ajusté aux ressources de la terre, à long terme. Vivant dans la mano seconde des marchés, c’est difficile pour certains de se mettre la tête à l’envers.
Force est de constater que le cerveau de l’homme est resté préoccupé par des besoins stupides, : En avoir une grosse, niquer la femme qui fait envie aux autres, avoir un château sur une butte, gaver de façon obscène une descendance de monstres qui ne penseront qu’à vous assassiner.
Il y eut tout de même une époque, qui partit des lumières, et qui fit le paris d’améliorer l’éclairage intérieur. Elle dura indiscutablement pour s’éteindre en 14, cette époque où déjà chacun pensait qu’il serait plus malin que l’autre...C’est de cette époque que nous viennent les gaz, les pesticides, la culture de la mort, la guerre déclarée à la terre, et aux animaux. Un voile noir est retombé sur la monde. L’air séguela sur fond d’augmentation incessante du PIB, dans une culture de la catastrophe encourage la connerie, la prédation, l’accumulation des richesses personnelles. Et voilà comment nous scions à toute allure la branche sur laquelle nous sommes assis, montrant notre cul aux autres et faisant des grimaces, en sortant nos diplômes.