@Impat
. C’est absurde de prôner l’inégalité comme une fin. C’est comme de faire l’apologie de la boiterie, ou du cancer ; Santé, éducation, fortune, capital génétique. Nous ne sommes pas égaux au départ Le but de la civilisation a été depuis les lumières de compenser un tant soi peu ce déséquilibre, sur la croyance que l’efficacité collective en sera augmenté. Il y a donc un paramètre humaniste de départ, et des conséquences économiques. Les sociétés heureuses sont en effet celles où les gens se sentent solidaires les uns des autres. Peu de délinquance, une loi morale intégrée par la plupart des individus. Un indice de bonheur a été inauguré au Bouthan.
Enfin tous les travaux ont montré qu’un groupe où les gens se sentaient soudés, et travaillaient de concert, c’est à dire se sentant sur un pied d’égalité, non stressés par un souci d’ego et de performance, produisent un travail de meilleure qualité qu’un autre groupe où la compétition est exacerbée ...C’est le principe de l’éducation dans les pays nordiques, qui n’ont plus rien à prouver en ce domaine.
Ces pays ont pour particularité de niveler les écarts de salaire, et de mettre l’intérêt collectif au dessus de l’enrichissement individuel.