Quel étrange article.
Si je suis
propriétaire d’une plantation de cannes à sucre et que j’augmente
les rendements de ma production, peu de chance que mes esclaves en
profitent directement. Éventuellement je referai les toitures de
leurs cases pour qu’ils meurent un peu moins de maladies… Si du
moins cette action me rapporte plus que le placement de ma plus-value
dans la sphère financière.
Pour le reste, s’ils
ne se révoltent pas, leurs conditions de vie ne changeront pas non
plus, pas plus que les rapports de productions, de redistribution et
de partage de la richesse. Les conditions pour la production de biens
en quantités suffisantes pour tous, l’enrichissement plus global
de la société, ne sont donc pas réunies, et la majorité reste soumise et misérable.
L’auteur semble
oublier, c’est un comble, l’histoire et l’évolution des
rapports sociaux, essentielles dans la compréhension de l’économie,
mais aussi le rapport entre l’économie réelle et l’économie
financière, qui absorbe aujourd’hui, très largement, l’essentiel
des plus-values. L’économie financière c’est, selon les
analyses, entre dix fois et près de cent fois l’économie réelle productrice de
richesses concrètes, dont le simple citoyen pourrait profiter …
concrètement.
Cet article
serait-il une farce, une provocation à un minimum de réflexion… ?