« Sinon, aurais-tu quelques critiques
ou réserves à adresser à ton gourou… »
L’affaire est d’importance .
Lisez, (à la lecture c’est vite vu ; au besoin, la
relecture fait véritablement prendre conscience du cas qui nous est exposé.) et constatez que
nous avons à faire à une production qu’aurait justement abhorré Nietzsche. Un
cas d’école en live, servi sur plateau doré. Si on l’avait demandé on se serait
fait un plaisir de refuser à nous l’offrir. Il est bien là, tangible ; un authentique document de travail.
Viennent d’abord les insultes, puis les ne s’embarrassant
pas de subtilités, les jugements à l’emporte-pièce, procès d’intention manifeste, interprétations personnelles énoncées pour choquer par dévalorisation
systématique, le tout parsemer d’ironie perverse parce que gratuite ….
Soupesez les mots au service de la cause et quelle cause !,
les tournures de phrases outrancières qui veulent enlever le morceau –ce qui
permet de penser ailleurs, les affirmations constantes –non étayées ou très insuffisamment,
qui ne souffrent implicitement aucune réplique, la progression crescendo pétrie
de mauvaise foi… pour arriver là : « baisser la tête , se taire,
couvert de honte ».
Bravo l’artiste ! La pièce d’anthologie se trouve ici,
exemplaire en bloc, dans ses excès patents auxquels nous sommes par trop confrontés
et par trop fréquemment.
Le bougre s’est payé de mots, et fort de ses artifices, a
tout bonnement essayé de nous embrigader.
Pourquoi, pour qui ?
Il ne nous reste plus qu’à apprécier la fin : l’auteur
accuse les Européens de la mode de n’y rien connaître relativement à Nietzsche
puisque seulement soumis à l’imagination qui ne peut que susciter l’ignorance
des faits. En Ps, la cerise est posée sur la liberté de pensée qualifiée
de pseudo -puisque ça arrange l’auteur.
« Comme quoi… quand on ne
veut pas voir… on reste aveugle et content de l’être. »
Eh ! mais cette maxime de bon sens s’applique exactement
à l’auteur.
Et c’est aussi pour cela que le pompon lui est attribué haut la main, amplement mérité et sans souffrir discussion.
Cela aurait-il pu effleurer sa conscience ? Sa nature le lui
interdit ? Le sait-il ? Je
n’affirmerai pas qu’il ne le sache pas…. Persiste-t’il à se foutre de ses
lecteurs ? Dans ce monde actuel sophistiqué, restant ouvert à l’hypothèse
qui se présente, il sera sage de se garder à s’étonner ; ce qui ne pourrait qu’enlever au bon
jugement éventuel.
A l’auteur,
Il faudra s’amender ! Sinon la sanction inévitable surviendra :
rester en tant que tout venant-homme, sans envergure, coincé qu’il est à répéter ses errements ad æternam. Dans ces conditions, il ne peut en résulter que rien de bien fameux. Pour vous, pour votre entourage.
Vous pensiez peut-être vous adresser à des courgettes ?
Nietzsche devrait indubitablement pouvoir vous aider.