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Commentaire de kalachnikov

sur Nietzsche ou l'autre fin de l'Histoire...


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kalachnikov kalachnikov 8 novembre 2018 01:12

@ Hervé Hum

’En effet, qui est celui qui juge l’homme mauvais, sinon l’homme lui même , puisque c’est lui qui invente dieu ? Et comment donc cet homme fait t’il pour convaincre l’homme, donc lui même, qu’il est mauvais alors qu’il ne l’est pas ? comment fait t’il pour se convaincre lui même d’inventer un dieu, pour ne pas ou plus être ce qu’il n’est pas, sinon pour devenir ce qu’il n’est pas, c’est à dire mauvais. Mais pourquoi voudrait t’il donc se rendre mauvais pour justifier l’invention de dieu et donc, se coller un gendarme alors qu’il n’en a pas besoin ?’

Un homme/individu juge l’Homme. Ce sont deux concepts différents sous le même mot.

Nietzsche pratiquait la généalogie, c’est-à-dire remonter la relation de cause à effet. Et la première question à se poser, c’est celle du motif. L’affect est facile à déterminer, déplaisir, et le but tout autant, la non reproduction de ce déplaisir. Qu’on peut se figurer violent. Histoire de se poiler, appelons le truc la Chute. Donc douleur extrême. On rapporte cette souffrance à une cause, il n’est pas même nécessaire que cette relation de cause à effet soit exacte (elle ne l’est pas d’ailleurs et c’est égal). Invention d’une morale (= énonciation d’interdits) dont l’objet est d’empêcher la reproduction de cette catastrophe ; conception d’une structure sociale dont le sens est d’éviter/empêcher/réduire le risque. On ne convainct personne, tout cela est transmis à la progéniture ; elle, elle apparait et subit la morale neuve, croît dans la structure sociale, etc. Chez cette progéniture, placée dans ces conditions différentes, du fait de la plasticité de l’entendement humain,le psychisme subit des modifications. En particulier, le gendarme apparait.

Dieu, au sens où nous Occidentaux entendons cela est une altération tardive. Inaugurée une fois, cette conception de la vie, ce cercle mental qui devient celui de tous, est plutôt tout d’abord verrouillé par une idée telle que ’le monde est parfait, il ne doit pas subir d’altération sinon...’ Devenue communautaire, tous s’appartiennent intuitivement (pression sociale) ; la vie tout entière via les rites, etc, de tout façon serine à longueur de temps tout le contexte implicite. Et dans le cas rare du déviant/transgresseur ... couic. 


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