« L’histoire nous a inlassablement appris que le pouvoir n’a jamais rien cédé et ne cèdera jamais rien si ce n’est par la force. » (Normand Baillargeon, professeur en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), essayiste, ...)
Je voudrais revenir ici sur l’hommage à Pétain voulu par Macron — et ceux pour qui il œuvre, pour dire deux choses :
La première : je trouve révoltant que la raison invoquée pour
expliquer le rétropédalage à ce sujet n’est pas l’indignation nationale
du susdit, mais le fait que ses cendres ne reposent pas aux invalide !!!
Ce prétexte constitue à mes yeux une surcouche de scandale sur le
scandale ! Qu’on y réfléchisse.
La deuxième chose : je ne crois pas une seconde au pseudo attentat
qui aurait été déjoué, imputé à la « droite extrême » ! En effet, qui
donc est en phase avec Macron sur ce déni de l’indignité nationale dont a
pourtant bel et bien été frappé Pétain, sinon cette fange que faute de
mieux ici, je qualifierai de « droite extrême » puisque la fille de
celui qui ne voyait des les génocides systématiques qu’un « détail de
l’histoire » s’est acheté depuis peu une respectabilité républicaine ?
J’ajoute : vu sous cet angle, le débat du deuxième tour de la récente présidentielle, prend un sens tout à fait révélateur.