@Hervé Hum
Les idées communistes sont encore bien embryonnaires, et beaucoup de paysans les rejettent en France. Cette internationale des prolétaires a mon avis n’a pas été le déclencheur, car anecdotique...La phobie des rouges, après la révolution soviétique, sera bien plus grande à partir des années 20, et une des composantes de la seconde guerre... Pas en 14.. Le nationalisme était depuis 70 très présent en France, un pays alors en expansion bourgeoise, où les progrès sociaux amenèrent un optimisme envers le progrès, notion qui de valeur positive va s’inverser après guerre
. Cette guerre a été une catastrophe pour la plupart des gens, bourgeois compris. Car c’est un pays vainqueur mais ruiné qui émerge en 18. Pas de vainqueur en fait....L’Europe va s’enfoncer, et perdre ses valeurs, son aura, son économie, sa place, au bénéfice des états unis. La chute de posture amenant la perte de l’empire colonial date aussi de cette guerre. Les idées de supériorité des blancs, d’un devoir de civilisation, que même Jean Jaurès soutenait
Donc s’il y a eu un plan derrière cela, il était l’oeuvre d’un fou. La théorie des alliances est têtue car elle tient, et est plus complexe qu’elle en a l’air, car la Serbie, d’où tout part, et soutenue par la France et la Russie. L’empire austro Hongrois ne veut pas d’une guerre européenne, mais joue sa place face à cette Serbie de plus en plus nationaliste, et qui vient de liquider un dirigeant. Cet assassinat anecdotique, à peine traité par la presse, va mettre du temps à allumer le feu. Les autrichiens vont fixer au début des mesures de rétorsion, envers les serbes, que ceux ci vont accepter sauf une ; La venue d’inspecteurs. On est au bord du précipice. Mais encore en équilibre. Jusqu’au moment où on ne l’est plus. Une guerre locale va dégénérer, car chacun a des intérêts, ou pense en avoir dans une victoire, qui sera forcément rapide.