Les quelques juifs qui restent en France finiront par quitter ce pays.
Quelle ignominie pour un état de droit qui ne sait pas protéger ses citoyens.

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@moderatus

Il y avait au Maroc 230 mille Juifs en 45. Ils ne sont plus quatre mille. Cent dix mille en Tunisie à la fin des années 40, et 1500 aujourd’hui. Personne ne peut dire s’il reste un seul Juif en Algérie. Le roi du Maroc, aujourd’hui, voudrait ranimer la nostalgie d’une époque où les Juifs pouvaient vivre tranquillement dans son pays — entre deux pogroms. Tout cela est lamentable.

La France n’est pas un pays musulman, mais ça fonctionne comme si nous étions désormais au Maghreb. Jonas, plus haut, fait bien voir qu’il y aura eu de la part des pouvoirs publics, la plus « franche collaboration », comme on disait au temps du Maréchal, avec l’islam le plus violent et le plus obscurantiste.

Plus de cinquante mille Juifs de la banlieue parisienne, depuis le début de ce siècle, ont déjà tenté une sorte de petite émigration avant l’alya vers les 17e et 19e arrondissements de Paris. Mais cela n’empêche pas qu’on s’y puisse faire massacrer. Avant même le meurtre d’Ilan Halimi, il y avait eu en 2003 celui de Sébastien Selam, dont la justice aura essayé, avec succès, de masquer le caractère antisémite. Le « déséquilibré » qui a poignardé ce jeune de 23 ans plein d’avenir pour être sûr d’aller, lui, dans le paradis d’Allah, va désormais un peu mieux et on le laisse de temps en temps quitter l’hôpital. C’est probablement à cela qu’une justice complice (quel autre mot trouver ?) souhaiterait probablement pourvoir parvenir dans le cas de Sarah Halimi.

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/171295-180401-sebastien-selam-un-meurtre-antisemite-passe-sous-silence

Un certain Pascal Boniface avait conseillé dans un rapport remis à son parti (le PS) de laisser tomber les Juifs qui ne représentaient guère qu’un demi-million d’électeurs ou un peu plus alors qu’il y avait des millions de musulmans en France, et que c’était beaucoup plus rentable aux élections. Pour plaire aux musulmans, il fallait forcément cracher sur l’état sioniste et tous les Juifs, où qu’ils se trouvent. Le bonifacisme (je viens de relire : je n’ai bien mis qu’un « s »), d’abord vertueusement repoussé par les socialos, aura fini par l’emporter. Macron est bonifaciste en diable.

Et vive l’Iran des ayatollahs, qui veut « massacrer Israël », comme le répétait encore Soleimani il y a quelques mois. Quand des missiles nucléarisés pourront atteindre l’Europe aussi bien qu’Israël, il se trouvera bien du côté de Téhéran quelque Sigmaringen pour accueillir Macron et sa bande.