@ moderatus
Je cite : ’On constate très tôt, en France, l’habitude des Juifs de se rassembler dans des quartiers spécifiques [qu’on appellera juiveries], ce qui leur facilite la vie synagogale, l’éducation des enfants et le respect de la cacheroute,avec l’abattage rituel. Dès le IXe siècle,
un tel quartier existe à Vienne. Mais, quelques siècles plus tard, ce
qui était une volonté des Juifs devient une obligation et, en 1294, les
Juifs de Paris doivent s’établir dans quatre rues’.
Donc, vous voyez, s’il y a des frictions dès l’origine, ce n’est pas du tout par racisme mais parce que les Juifs, la majorité d’entre eux en tout cas, ne souhaitent pas s’insérer, être assimilés, etc.
Sur cette mésintelligence originelle, qui est le fait des Juifs et d’eux seuls — à Rome ils ne veulent pas faire comme les Romains -, se greffe ultérieurement le barnum fabriqué par l’Eglise.
Votre conception de la République est bien étrange ; la République, c’est l’égalité de tous devant la loi, c’est la valeur et le mérite. Pas de passe droit, de privilège, de cooptation et en particulier dans une République laïque selon des critères tels que l’appartenance à l’ethnie, la correligion, etc.
Vous avez vraisemblablement loupé quelque chose en lisant en diagonale Hugo et Voltaire.