@ moderatus
Ce n’est pas vrai ! Je cite :
[En dépit de leur volonté de ne pas s’assimiler], ’Jusqu’au XIIIe siècle,
les Juifs sont bien insérés dans le tissu social français. Leur habit
ne porte pas de signe distinctif, sauf en Alsace où les Juifs portent
papillottes et chapeau pointu. Leur parler est celui de la population
environnante comme l’attestent quelques traductions connues de textes de
prière. Mais leurs noms sont bibliques alors que cet usage s’estompe
chez les chrétiens. Les expulsions devenant le lot des Juifs à partir du
XIIe siècle, ils ajoutent de plus en plus souvent leur ville d’origine à leur nom
[...] Les Juifs disposent de nombreuses synagogues, souvent plusieurs par
ville comme en témoignent les ventes aux enchères à la suite de
l’expulsion de 1306. L’école élémentaire pouvait être gratuite comme le montrent des actes notariés de 1407 à Arles.
Quant aux écoles juives, Benjamin de Tudèle en cite de nombreuses dans
le Sud de la France, à Narbonne, Montpellier ou Marseille et Rachi et ses continuateurs forment des « dynasties de savants ».
[...]
Au haut Moyen Âge, les Juifs ne paraissent pas connaître de
limitations dans leur vie professionnelle. Charlemagne avait même
employé des Juifs dans certaines de ses ambassades. Jusqu’au XIIe siècle,
beaucoup sont vignerons. Cependant, à partir de cette époque, les
nombreuses restrictions ne laissent guère d’autres activités aux Juifs
que le commerce, le crédit et la médecine.’
Vous faites dans le révisionnisme. Et ce faisant, vous souillez la France en laissant entendre qu’elle serait antisémite par nature et non hospitalière.