C’est étonnant ;
On parle toujours de progrès sans le définir préalablement.
Pour moins le progrès est une progression (un cheminement) vers un but, une perspective (un objectif voire une utopie).
Donc il importe de définir quel est l’objectif.
La vie a progressé , sans que ce ne soit volontaire, vers la complexité.
La vie a pu progressé vers une intelligence consciente et complexe (l’homme).
La nature est observée et donc parler de la nature est un acte subjectif. Lorsqu’on appréhende la nature on inscrit, de facto, les phénomènes dans une perspective définie subjectivement =impossible de faire autrement=. Si je regarde la nature en disant quel est le cheminement, le progression de la vie pour arriver à un tel objectif. Je parle bien de progrès. Que la vie n’ait pas de dessein préalable , ça se discute et c’est contesté par les rationaliste matérialistes =dont la science=, Mais qu’il y ait des progrès dans des perspectives prises par l’observateur est une évidence.
Souvent quand on progrès, on associe, injustement, progrès à évolution d’un indésirable vers un plus désirable. C’est cette association qui est une déviance. Certes on peut aller dans le sens du moins désirable vers le plus désirable mais on peu progresser aussi d’un satisfaisant vers un moins satisfaisant.
Le bon et le mauvais , ; le moins désirable, le plus désirables... sont des projections humaines subjectives. Il est évident que dans la nature cela n’existe pas puisque seul l’esprit humain peut le faire.
Il est normal que l’homme se distingue des autres espèces, elles le font toutes. Mais l’humanité se distingue de façon encore plus particulière puisqu’elle est la seule espèce à jouir de conscience, de capacité de conceptualiser. Il est normal que les humains s’attache à étudier le cheminements vers cette faculté, à se poser qu’elle à été la progression vers l’intelligence humaine et donc parler de progrès.
La régression,elle-même est à définir. La régression c’est refaire le chemin à l’envers, c’est progresser d’un point où ont est vers un point où on était. Mais ça ne parle pas non lus de mieux et de moins bien. Ce sont des faits objectifs.
La propension à mettre des valeurs, y compris quand on réfute le progrès, est une déviance, elle même inclinaison humaine. Mais il faut chercher à s’en défaire.
Mème la connaissance scientifique ne va pas d’un bien à un toujours meilleur.
La science est une accumulation de connaissances (toujours partielles dans une perspective définie par ses paradigmes et selon une méthodologie rigoureuse mais élaborée et définie par l’homme). L’homme peut exploiter ces connaissances mais pour d’aucun c’est un bien (les smartphones) pour d’autre c’est un mal (la pollution).
Le progrès n’est en science et en technique, comme il devrait l’être dans toutes ses acceptations, qu’une question de point de vue pas une question de valeur.
22/10 12:03 - JPCiron
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15/11 11:36 - Pierre Régnier
@JPCiron Je vois ici que nos pensées sont proches. D’où l’intérêt (...)
15/11 10:03 - JPCiron
@Pierre Régnier Bonjour, . J’ai compris que votre mot du 13 novembre 08H02 (...)
13/11 22:37 - JPCiron
@Taverne « Pas de progrès sans mémoire. » . Bonjour, Cette hypothèse ne semble pas avoir été (...)
13/11 13:24 - Pierre Régnier
@JPCiron J’ai relu plusieurs fois, et je ne comprends toujours pas ce que vous avez (...)
13/11 11:44 - Taverne
Pas de progrès sans mémoire. Or, quelle est l’espèce qui a développé la plus grande (...)
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