Vous brassez énormément de choses assez différentes. Pour le monument que vous évoquez,« Le pire n’est jamais sûr », il me semble moi une belle marque de connerie.
Je préfère les monuments pacifistes, qui condamnent la guerre, et ses horreurs. Mais faire le malin pour la bonne raison que leurs ancêtres s’en sont sortis relève à la fois d’un mépris pour les autres, leurs familles.
Bien dans l’air du temps : Une bande de cons qui ne voient pas plus loin que le bout du nez, et à qui on pourrait l répondre qu’ils sont eux, l’expression du pire.
La rencontre de la bêtise, de la flagornerie, et celui de faire du bruit, en pétant au nez des autres.
Pour le reste, on ne peut reprocher à De Gaulle et à Adenauer de ne pas avoir fait les maximum, et d’avoir réussi. Plus de contentieux guerrier entre ces deux pays ; Les souvenirs de guerre, sont ceux d’un grand gâchis. Les deux pays qui ont le plus donné avec l’Angleterre,, et pourtant plus trace de ce nationalisme que vous rencontrerez dans les pays de l’est ou des Balkans, à la Turquie et jusqu’en Grèce. Je suis européen jusqu’à l’extrême. J’ai des amis anglais. Un autre allemand reste traumatisé par le bombardement d’Hambourg, où il était gamin, fuyant avec sa mère et la soeur la maison bombardée. Je n’aurais pas la cruauté de lui dire « le pire n’est jamais sûr » ! On peut se comprendre sans connaitre toutes les langues ; L’anglais fait office tout de même de passeport bien commode. Et jamais il n’a été si facile de s’y mettre. Mais il est de bon sens de coupler avec les livres d’histoire, de sociologie, et de philosophie ; Ce qui évite de faire des pieds de nez aux autres, comme cette étrange plaque le suggère.