@merthin
El Niño c’est + quelques degrés c sur une zone du pacifique contre l’Amérique du sud. Cela concerne une surface longitudinale très limitée par rapport à la surface du globe. C’est pourquoi j’ai qualifié cela de phénomène local, dans le zone équatoriale du Pacifique, pour l’image.
Il y a eu des El Niño très fort et très marqué fin 1997 et fin 2010 .. en 2005 le phénomène a été moins prononcé. Il y a eu aussi un fort El Niño en 2015. On voit que la fréquence qui était plutôt de 10 ans est descendue à 5, puis depuis 2015 ll semble que la fréquence diminue encore, 2016, 2018 (prévision).
Des équipes de scientifiques travaillent sur ENSO depuis longtemps et le phénomène n’est pas encore bien maitrisé. L’origine est complexe, elle combine les effets de mouvements de convection des eaux du Pacifique et l’influence à la surface du Pacifique des vents, notamment dus à la rotation de la terre et des zones de pression. Le sol de l’océan pacifique comporte de nombreuses fosses, ainsi que des failles. Les flux de chaleur à ce niveau peuvent varier de 5 w/m2 à 50 w/m2.
Les tenants du réchauffement climatique ( à ne pas confondre avec changement climatique, tendance que la terre a toujours connue), prétendent, — sans preuves puisqu’ils ne maitrisent pas le calcul d’ENSO-, que l’accélération du phénomène El Niño est lié au réchauffement climatique. Mais comme on l’a vu dans mon commentaire précédent le réchauffement de l’hémisphère sud est très faible. C’est de la basse récupération pure et simple.
Le fait de faire un commentaire où la référence à des liens remplace les arguments personnels montre simplement que l’on ne connait pas vraiment le sujet.