@Ecométa
Précision :
J’ai identifié 3 façons (peut-être pas exhaustives) dont pouvait se transformer démocratiquement un système social.
1.Par la complexité ;
2.Par l’émergence ;
3. Par le poids des contradictions propre au système.
Les dominants font autant partie du système que les dominés. Ils en sont « victimes » autant que les dominants. Ce n’est que leur place dans le système qui est différente.
Les dominants par leur position ont naturellement l’envie de se maintenir dans la position favorable dans laquelle ils sont et ont les moyens pour faire taire les opposants mais surtout pour répandre leurs messages, leur propagande justifiant leur position et les moyens du renforcement de leur position. Ils ont les moyens de légitimation. C’est particulièrement vrai, et c’est sa réussite, dans le système (néo) libéral.
Tout système tend dès lors vers la dictature. La servitude est toujours volontaire . La servitude offrant plus d’avantages objectifs et subjectifs -au moins apparents- que d’inconvénients.
Toute dictature, y compris la dictature de la démocratie-libérale, a besoin du consentement de la population. Sans consentement des citoyens toute dictature s’effondre.
J’ai signalé que tout renversement de système par la violence était bancal. Dans ce cas le consentement est faible donc fragile. Le système ne parvient pas dans ce cas à se mettre en place.
Dans tout système donc il y a un rapport de force (de classes) entre les dominants et les dominés. Dominés consentants majoritairement, opposants minoritairement.
Le rapport de force permet aux dominés de modérer proportionnellement à sa force les prétentions des dominants. Mais quand ils sont suffisamment nombreux les dominés se révoltent. Mais comme dit plus haut c’est un renversement instable voué à l’échec. Aucune révolte na perduré par un changement de système cela d’autant que le seul moyen pour obtenir un consentement suffisamment fort dans la population pour faire la révolte est la famine (cela toujours) d’ailleurs quasi toujours occasionnée par des phénomènes naturelle (les dominants savent qu’il est périlleux et difficile de contenir une foule affamée).
En général le système s’effondre à cause de sa complexification qui devient ingérable pour les dominants (de plus en plus de normes régulatrices par exemples).
Le système s’effondre sous le poids de ses contradiction (à force de maximaliser son profit au détriment des dominés, les dominants se prive du marché que constituent les dominés par exemple).
Par la percolation de nouvelles idées, le système peut basculer. C’est la révolution, c’est à dire un changement de paradigmes. De nouvelles perspectives apparaissent, de nouveaux besoins font jour, de nouveaux idéaux émergent et de nouvelles utopies peuvent éclore au sein du corps social.
Bien sur les dominants feront tout pour rester au pouvoir (généralement ils y restent toujours, je ne vois aucun système dans l’histoire, sauf par une invasion génocidaire, où ce renversement ait eu jamais lieu). Mais les dominants seront eux aussi imbibé des nouvelles idées, des nouveaux paradigmes car ils sont prisonniers eux aussi du système qui désormais est fondé sur d’autres paradigmes. D’une telle émergence le nouveau système ressort plus égalitaire notamment du fait que les dominants, devant l’incertitude de la nouveauté, sont affaiblis par la peur de perdre leur position sociale. Les trente glorieuses n’ont été favorable aux ouvriers que par la peur du communisme qu’avaient les dominants (d’où l’importance pour les dominants de faire croire à « la fin de l’histoire »). De toute manière un système qui repose sur les paradigme du temps vaut mieux qu’un système qui repose sur des paradigmes obsolètes. Communisme et libéralisme sont d’un autre temps car reposant sur les mêmes paradigmes. Ce furent deux systèmes concurrents mais, de façon systémique, équivalents. Vouloir remplacer le libéralisme par le communisme est donc illusoire.
Aujourd’hui le système (néo) libéral succombe de sa complexité (voyez l’UE, l’OMC, ONU...), du poids de ses contradictions (internationalisme-nationalisme par exemple), de son veuvage du communisme qui le temporisait, mais aussi de son inadéquation aux paradigmes contemporains (c’est pour cette raison que (Système communiste à disparu essentiellement). En effet, notamment, pour ce troisième point, le paradigme sur lequel reposent avant tout les systèmes libéral et le communiste, c’est la nation -invention du XIXe siècle, hors la nation n’est plus adaptées aux réalités du monde contemporain. C4est d’ailleurs pour ça que d’aucun fantasme de retourner à l’ère des nations, mais on ne revient jamais sur le passé. Vouloir retourné à la nation est réactionnaire comme conservateur. Cela de la même manière que vouloir maintenir le système en l’état. C’est impossible pour tout les deux, l’un étant retourner aux ancien paradigmes, l’autre étant de maintenir le système alors que les paradigmes ont changés.
Ce qui fait la gauche, et qui fait que la gauche sont les seuls progressistes quand elle n’est pas réactionnaire et rêve de retourner à ses anciennes utopies, c’est de proposer de nouvelles utopies. Une telle proposition est révolutionnaire ce qui explique la ferme opposition (de la droite) des dominants et de leurs serviles soumis consentants (volontaires).
22/11 16:22 - Monarque31
@Olivier MONTULET Ça m’apprendra à ne pas faire attention au titre, vous parlez ici (...)
20/11 22:16 - Olivier MONTULET
@Monarque31 pour être clair, redéfinissons le système social : « Posons d’emblée (...)
20/11 17:50 - Monarque31
@Olivier MONTULET « Un système est un fait spontané dans toute société » Un (...)
19/11 19:09 - Olivier MONTULET
@Monarque31 Je parle du système qui s’installe naturellement dans toute société. Un (...)
19/11 16:21 - Monarque31
Par ailleurs un système est une organisation complexe [...] d’où émergent des lois (...)
19/11 11:09 - Mélusine ou la Robe de Saphir.
Le système social, c’est comme le corps humain. Actuellement jaunisse avec caillots de (...)
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