@Nicole Cheverney
Vous faites 2 erreurs :
1°/ un général est soumis à l’obligation de réserve et n’a pas à donner son avis sur une orientation politique (le retour dans le commandement intégré de l’OTAN) pris par un Président de la République élu par le Peuple. Evidemment, vous parlez, tranquillement installée devant le clavier de votre ordinateur, d’une démission « avec panache » que d’aucuns considéreraient comme une désertion et un abandon de poste. Mais, soit ; dans ce cas, encore fallait-il que ça se justifie. Or,
2°/ le retour de la France (que je déplore) dans le commandement intégré de l’OTAN n’a jamais empêché la France d’avoir sa propre politique non seulement en matière de défense mais aussi d’intervention extérieure. Nos armées sont intervenues sous Sarkozy — et pour notre malheur — sans demander l’avis de personne en Libye. Et la France n’a participé à la coalition au Levant qu’à partir de septembre 2014 (sous Hollande) et uniquement pour des opérations aériennes en Irak, en excluant toute intervention en Syrie. Au Mali et dans tous les pays de son ancien empire, elle fait ce qu’elle veut en liaison avec les chefs d’états locaux.
Autrement dit, parler d’ « abandon de l’armée à des mains étrangères » est plus qu’un abus, une outrance.
Pour le reste, je n’ai rien à dire ; vos opinions vos appartiennent.