@mmbbb
Bonjour, ce que je retiens essentiellement de de Gaulle, au sein des trente glorieuses, c’est son refus d’une allégeance à l’OTAN. Ce n’est pas le seul point culminant de sa politique internationale, et son succès auprès des nations du monde entier, mais de Gaulle avait cette stature qui le faisait respecter partout dans le monde. A commencer par Kennedy.
Ses successeurs, bardés eux, d’ arrogance et de petitesse dans leur vision politique, diplomatique, et militaire, ont créé un fossé désormais infranchissable, entre le peuple et le pouvoir.
Les présidents de la république, depuis le départ de de Gaulle, ont profité de la Constitution de la 5eme république, pour se parer de la toge de grand commandeur : celui de chef des armées. Ce qui allait à un ancien militaire qui connaissait les arcanes du métier, ne peut aller à des civils formatés par l’ENA, ou pire par les banques. Et plus on a avancé dans le temps, plus le chef de l’exécutif, le président de la république, tout en endossant un costume trop large pour eux, se fourvoient dans le rôle de « chef des armées », où ils n’ont, du fait de l’allégeance à l’UE et à l’OTAN, qu’un rôle — de sous-fifre devant leur supérieur, main au képi, et doigt sur la couture du pantalon.
La cinquième république a été concoctée pour de Gaulle, uniquement pour de Gaulle.