@Yaurrick
Vous dites d’une part qu’il y a des sources de progrès (productivité).
Et vous dites ensuite « que les français ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre ce que les politiques disent ».
Si des politique leur disent qu’ils va falloir faire des sacrifices alors que d’autres (comme vous) leur explique qu’il y a au contraire des possibilités infinies de progrès, que devraient-ils comprendre ? Que le progrès sera pour les uns et les sacrifices pour les autres ?
C’est un peu ce vous oubliez de dire en parlant des gains de productivité. Ils peuvent soit conduire à des produits moins chers, soit à des produits de meilleure qualité, soit, et vous l’oubliez, à l’amélioration des marges.
En assez peu d’années, la part des richesses allant aux salariés a baissé de 10 % Et celle allant à la rémunération du capital a augmenté de 10 %. En France, pour un PIB actuel d’environ 2000 milliards, la perte est d’environ 200 milliards pour les salariés. Ces 200 milliards seraient utiles pour avancer l’age des retraites, par exemple. Ce qui en retour permettrait à plus de jeunes d’entrer sur le marché du travail. Mais ce n’est qu’une façon d’envisager comment pourraient être utilisés ces 200 milliards. Formation, éducation, santé, dépendance, de ce côté là aussi les besoins sont vastes...Encore faut-ils qu’ils soient solvables.
Les gains de productivité étant souvent obtenu par des formes de management de plus en plus dures, ils n’apportent donc rien, ni aux clients, ni aux salariés.
C’est principalement sur cette évolution (ou cette régression) que ce développe l’inégalité actuelle, c’est à dire sur la non distribution des progrès économiques.
Faut-il préparer les Français à accepter cette état de fait ? Ou faut il au contraire le combattre ?