@ auteur

La nature de ce livre n’est pas d’être un récit historique mais d’édifier de lecteur. Le seul truc qui soit vrai, c’est ça : édifier le lecteur, y compris par des histoires fausses. Surtout par des histoires fausses.

Ce que l’histoire du veau d’or révèle, c’est que les Hébreux ne croyaient pas du tout à l’invention Iahvé et ce que le récit rapporte, c’est en fait un vol de l’identité originelle de ce peuple. En maints endroits, vous trouvez confirmation de ce point. Exemple :

’Pour que tu saches que Iahvé est l’Elohim et qu’il en n’est pas d’autre que lui.’

Ca signifie quoi, ce verset, ça révèle quoi implicitement sinon que Iahvé n’est pas du tout Elohim et qu’il n’y a pas que Iahvé ? Et l’objet est justement de laver le cerveau de la populace pour lui implanter cette ineptie.

Un autre ?

In Livre de Josue, ce dernier dit un truc comme : ’Vos pères ont adoré d’autres dieux au-delà du fleuve et il faut savoir maintenant si vous vous rangez derrière Iahvé ou non’. (je peux retrouver les versets).

De ce genre de détails, on peut déduire qu’il y avait un culte précédent, similaire à ce qui se faisait dans la région*, qu’à l’époque on changeait de croyance comme de chemise, etc. Et on voit bien les redoutables effets civilisateurs que l’invention Iahvé apporte : un dieu non représentable, unique (= à terme compétition religieuse et guerres religieuses), attaché comme un vampire à l’individu et même à une populace entière.

*ce culte antécédent des Hébreux d’avant la possession par la grandguignolerie Iahvé et lié au totémisme présente toutefois quelque chose d’unique et de singulier par rapport aux autres cultes d’adoration de figure animale ; il s’agit du veau et non du taureau, c’est-à-dire de la figure filiale et non de celle parentale. Le barnum christique, qui est en fait un schisme religieux propre aux juifs avant d’être exporté avec tous les bienfaits qu’on a reçus et qu’on n’avait pas demandés, ni même imaginés en rêve,n’a là aussi rien de hasardeux.