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Commentaire de Christian Labrune

sur Un climato-sceptique


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Christian Labrune Christian Labrune 24 novembre 2018 09:27

à l’auteur,

Il n’y a pas trop à s’inquiéter : au début du deuxième millénaire, la température avait aussi commencé à monter dangereusement. Dès le XIIIe siècle, la culture de la vigne s’étendait déjà jusqu’au sud de l’Angleterre et pendant plusieurs siècles, les rendements agricoles ont beaucoup augmenté.

Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, cela s’expliquait nécessairement par un trop grand nombre de centrales électriques au charbon, et le réseau ferroviaire européen, beaucoup plus dense qu’aujourd’hui à l’époque de Saint-Louis (il fallait bien cela pour faciliter les croisades), fonctionnait exclusivement à la vapeur. Jamais on n’avait produit autant de gaz carbonique.

Les écologistes, après cette grande peste du milieu du XIVe siècle qui avait quand même eu l’effet très positif de réduire la population et donc d’augmenter, pour ceux qui restaient, les ressources disponibles, ont cru devoir prendre le taureau par les cornes : passage immédiat au nucléaire, suppression des trains à vapeur, du chauffage au charbon, des automobiles à essence, etc.. C’est ce qui fait que trois siècles plus tard, l’utilisation de la chaise à porteurs, dans les villes, est devenue très à la mode -pauvres porteurs ! Mais cela aura eu des effets assez désastreux. On était allé beaucoup trop loin, et le climat s’est brusquement refroidi. C’est ce qu’on appelle le « petit âge glaciaire ». Durant l’hiver de 1709, le pinard gelait dans les carafes sur la table de Louis XIV à Versailles, et les plus misérables, dans les rues, crevaient comme les mouches en automne. La même situation risque de se reproduire dans quelques dizaines d’années si on n’y prend garde et si on cesse de chauffer raisonnablement notre petite planète.

Le mieux serait probablement d’installer un gros thermostat quelque part : entre les piliers de la tour Eiffel, par exemple, ou sous l’arc de triomphe.


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