Un petit extrait de l’article de Wikipedia que je citais, qui fait bien voir l’extraordinaire progrès des « sciences » induit par les travaux très scientifiques de Lyssenko en tous points comparables à ceux du GIEC.
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Après la chute de Khrouchtchev, les scientifiques condamnés pour
crimes fictifs sont réhabilités, la biologie moléculaire, la génétique
la biophysique et la biochimie remplacent la biologie mitchourinienne
dans l’enseignement et les laboratoires. Pourtant, Lyssenko ne sera
jamais officiellement condamné et ce, en dépit de l’acharnement de la
presse à son égard : trop de responsables à différents niveaux sont
compromis, de bonne ou de mauvaise foi, si bien que le pouvoir
intervient pour faire cesser les critiques médiatiques. Ce désir
d’étouffer l’affaire et d’éviter le scandale amène le pouvoir à
s’opposer au travail et aux personnes de A. Medvedev et V. N. Soyfer
qui, persécutés, durent fuir d’URSS. Le livre de Medvedev ne paraitra en
Russie qu’en 199314.
En 1965, Vladimir Soukatchev accuse Lyssenko de pratique frauduleuse35.
Le bilan de sa carrière est accablant : « Apport
scientifique nul, paralysie de la biologie et de l’agronomie
soviétiques pendant près de trente ans, mise à l’écart et assassinats de
savants mondialement réputés40. » Toutefois, les récentes découvertes en matière d’épigénétique
ont conduit à une certaine ré-évaluation modérée de ce bilan. Ainsi,
les travaux de Pyotr Sopikov, publiés au milieu des années 1960 et
concernant l’hérédité via la transfusion sanguine sont-ils actuellement cités41. Pour cette raison et parce qu’il s’appuyait sur des postulats faussement scientifiques en génétique, le lyssenkisme est depuis lors utilisé métaphoriquement pour dénoncer la manipulation ou la déformation de la méthode scientifique pour étayer une conclusion pré-déterminée liée à un objectif idéologique ou politique42,43,