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Commentaire de Christian Labrune

sur Un péril jaune en gilet


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Christian Labrune Christian Labrune 26 novembre 2018 14:48

Si le mouvement des « gilets jaunes » n’obtient pour toute réponse qu’un mépris intellectuel poli et la répression en cours....

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J’allais moi aussi évoquer la création d’un Haut conseil sur le climat, mais je vois que Spartacus l’a déjà fait. 

Je me bornerai donc à souligner que c’était la meilleure réponse possible, et elle est venue immédiatement, le soir de ces horribles excès sur les Champs Elysées, qui ont fait éprouver à notre bien-aimé Président un sentiment de « honte ».

Le Maréchal, dans ses premiers discours après juillet 40 le remarquait déjà : la France a été fautive, il fallait donc qu’elle consentît, désormais, à expier sa légèreté et ses inconséquences.

La création d’un Haut conseil sur le climat mettra tous ces imbéciles des « classes moyennes et laborieuses » en face de leurs vraies responsabilités. Il n’est plus temps de songer à jouir des plaisirs de l’existence. Il faut empêcher notre planète de devenir un enfer, il faut donc se sacrifier au bonheur des générations futures.

Que les classes « moyennes et laborieuses » se plaignent de ne plus pouvoir rouler en bagnole, on s’en fout. Quand bien même demain elles ne pourraient plus se nourrir, quelle importance en face des enjeux planétaires qui sont l’essentiel de notre préoccupation ?

L’apocalypse est pour bientôt. C’est sur notre manière de nous être conduits face à cette échéance de plus en plus certaine que nous serons jugés. Le temps du repentir est venu, et la souffrance des classes moyennes et laborieuses ne peut donc être que salvatrice.

Dans le deuxième tome de Philosophie de la volonté de Ricoeur, il y a des chapitres un peu bizarres sur le « péché » et sur la « culpabilité » que je n’avais jamais compris avant de découvrir que ce maître à penser de Macron avait été un fervent admirateur du Maréchal dans les premières années de la guerre.

Maréchal, nous voilà !


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