@Mandrin
Sur l’Europe — question ô combien subtile — je suis exactement sur la même ligne qu’UPR : favorable au Frexit. Cela ne m’empêche pas d’essayer de comprendre le positionnement des autres et de réfléchir aux meilleurs moyens de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Être européiste, c’est vouloir faire une Europe libérale, sans frontières, immigrationniste, communautariste, LGBT, vouée à la consommation de merdes fabriquées en dépit du bons sens et sans souci de la santé des hommes et du bien-être animal ; une Europe gouvernée par des technocrates et des banquiers ; une Europe sans patries, oublieuse de son histoire et niant les fondements de sa civilisation romaine chrétienne.
Être européiste, c’est vouloir transférer, à terme, toute la souveraineté de la Nation vers l’UE. Et, comme les peuples n’en veulent pas, le faire à leur insu, au mépris de toute démocratie.
Vouloir négocier les traités en cours en vue de revenir à une Europe des Peuples et des Nations (elle existait à 6 puis, un peu moins, à 9) n’est pas être européiste ; c’est être diplomate et respectueux des formes. C’est ainsi que j’interprète la position du RN, de DLF. S’agissant des Insoumis, c’est moins clair mais, n’étant pas dans leur cerveau, je me rends à leurs discours.
Notation au passage : laisser l’Europe aux européistes sans avoir cherché à les mater et à les priver de toute capacité de nuisance serait déserter : l’Europe n’appartient pas aux Européistes !
D’ailleurs, que ferait la France après le Frexit ? Resterait-elle seule ? Non, elle se dépêcherait de nouer des alliances économiques, commerciales, diplomatiques et de coopération industrielle avec des états-nations amis.