@Alren
Il y a effectivement un « tournant » en mi-84, mais est-ce vraiment un tournant « de gauche à droite » ?
Voyons ce que dit Wikipédia à ce sujet :
« Après les élections municipales de 1983, perdues par la majorité, et alors que les partenaires européens réclament un redressement de la situation économique de la France, François Mitterrand souhaite faire sortir le franc du Système monétaire européen. Pierre Mauroy s’y oppose et obtient gain de cause, formant un troisième gouvernement, le 23 mars 1983. Mais l’incapacité du Premier ministre à résoudre les problèmes de l’inflation et du chômage (+ 1,5 million de chômeurs), ainsi que la crise monétaire, le poussent à abandonner le Programme commun pour mettre en œuvre le « tournant de la rigueur », incarné par le ministre des Finances Jacques Delors, afin de maîtriser les finances de l’État et les problèmes économiques. L’indexation des salaires sur les prix est abandonnée, la réforme de l’enseignement privé est repoussée. Le 17 juillet 1984, François Mitterrand décide de remplacer Pierre Mauroy par Laurent Fabius. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mauroy
Déjà, l’effet « Mauroy de gauche » est beaucoup moins flagrant, sinon complètement cuit...
Mais qu’en est-il des velléités « indépendantistes » du Président ?
« François Mitterrand souhaite faire sortir le franc du Système monétaire européen. Pierre Mauroy s’y oppose » >>> recherche « google » >>> 3 articles intéressants, les voici :
Fin de l’histoire ? En réalité, simplement une situation qui consacre l’échec d’une overdose de keynésianisme que Mauroy était supposé nous vendre comme une politique « de gauche »... !
On ne va pas refaire en un post tout l’historique de cet épisode.. . Il est juste curieux de constater que Mitterrand a eu, un court instant, quelques velléités d’ « indépendance », mais qui n’étaient semble-t-il dues qu’à une hésitation à assumer son propre échec, en fait, et n’ont pas tenu longtemps face à la meute des agents « réalistes » de la finance qui l’entouraient...
En réalité, ce que dit mon article, c’est que la politique est keynésienne, en France, quel que soit le parti au pouvoir, de sorte que ceux de gauche la voient « de droite », quand ils sont dans l’opposition, et réciproquement...
Alors qu’une politique de gauche efficace ne peut pas aller sans équilibre budgétaire. Une transformation économique et sociale réelle suppose donc un « reset » complet et un nouveau départ en équilibre, et une volonté de n’en pas dévier (...voire d’inscrire l’équilibre budgétaire dans la Constitution ?), assorti donc d’un moratoire sur la dette préexistante, sinon d’un défaut assumé.
Une Révolution, en somme...
Une vraie...
La Révolution du Retour au réel...
Luniterre
PS : le côté « frexit » n’est qu’une conséquence inévitable à assumer d’une véritable politique de gauche, mais non un préalable >>> le « frexit » en soi n’induit pas plus une politique « de gauche » que le « brexit » n’en a induit une en G-B... On voit même que c’est plutôt l’effet inverse qui est induit, en G-B...
01/12 23:11 - Paul Leleu
01/12 20:57 - Luniterre
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01/12 18:19 - Alren
@TY Li L’auteur parle de la « gauche » en évoquant, indirectement, le gouvernement (...)
01/12 16:34 - zygzornifle
@TY Li En 79 j’ai connu 3 mois de grève ou c’était presque la guerre dans les (...)
01/12 14:27 - TY Li
@zygzornifle L auteur de l article etait sur place le samedi en question donc il sait de quoi (...)
01/12 13:04 - zygzornifle
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