@xana
La ’logique’ des partis est contre-démocratique et anti-logique,
c’est à dire fausse et absurde : c’est une ’logique’ de solipsisme de meute.
(solipsisme : Théorie d’après laquelle il n’y aurait pour le sujet pensant d’autre réalité que lui-même.)
solipsisme de meute : i.e. : l’illusion que la meute la plus butée et crainte pour son plus grand pouvoir de nuisance/rétorsion serait Celle qui détiendrait l’Intelligence et/donc La Vérité. (avec l’a priori que cette ’intelligence’ auto-proclamée par les moins humbles serait gage de meilleure capacité d’adaptation pour tous !!)
Or, en France, qui saurait faire fi du travail de JJ Rouseau ( ’’... Le nez dans le ruisseau / C’est la faute à Rousseau ...« ) qui remarquait dans »Du Contrat social« — chapitre III) :
»Si, quand le peuple suffisamment informé délibére, les Citoyens n’avoient aucune communication entre eux,
du grand nombre de petites différences résulteroit toujours la volonté générale, & la délibération seroit toujours bonne.
Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépends de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, & particuliere par rapport à l’Etat ;
on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votans que d’hommes,
mais seulement autant que d’associations.
Les différences deviennent moins nombreuses & donnent un résultat moins général.
Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ;
alors il n’y a plus de volonté générale, & l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier.
"
Et puis la logique mathématique (dont l’unicité implique le consensus de quiconque se veut raisonnable) passe par le théorème du jury de Condorcet ...