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Commentaire de lloreen

sur Une situation révolutionnaire ?


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lloreen 4 décembre 2018 09:09

L’enjeu est la transition tout court. Il y a assez de programmes qui ont été élaborés dans ce but où la seule souveraineté qui existe est la souveraineté personnelle et populaire.

Un collectif a crée un conseil national de transition dans ce but le 18 juin 2015 en prévision du moment où l’humanité, ployant sous un régime de servage depuis des millénaires, déciderait de reprendre sa souveraineté et la direction de ses affaires.

https://www.conseilnational.fr/

Il semble que ce moment transitoire est arrivé et jamais plus rien ne pourra être comme avant, où plusieurs clans formés de familles richissimes depuis des siècles ont fini par étouffer les 99% de la population mondiale au moyen de stratagèmes plus maléfiques les uns que les autres.

Le conseil national de transition a établi un programme à partir duquel les français pourront assurer le passage vers un autre de fonctionnement dans le calme et la sérénité, tout comme le peuple islandais lors de sa révolution pacifique, occultée par les castes à la solde des escrocs de la dette pour « éviter toute source d’inspiration des autres peuples...

https://www.conseilnational.fr/transition-programme/

Il existe un autre modèle, la sociocratie pour un passage à la souveraineté.

http://www.sociocratie.net/Theorie/

L’autre alternative est celle choisie par le peuple islandais pour reprendre la gouvernance de leur pays, confisquée par des politiciens corrompus et opportunistes ainsi que les banksters à la solde de la dynastie sataniste des Rothschild.

http://www.wikistrike.com/article-silence-radio-sur-l-islande-103272392.html

(...)

 »

En Islande,

- le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet ;

-  les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière ; 

- une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution. Et tout cela, pacifiquement.
Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise. C’est peut-être pour cela que peu d’informations ont été diffusées pendant deux ans.

 Que se passerait-il si les citoyens européens en prenaient exemple ?

 Brièvement, voici l’histoire des faits :

  - 2008 : La principale banque du pays est nationalisée. La monnaie s’effondre, la bourse suspend son activité. Le pays est en banqueroute.

 - 2009 : Les protestations citoyennes contre le Parlement font que des élections anticipées sont convoquées et qu’elles provoquent la démission du Premier Ministre et, en bloc, de tout le gouvernement.

La situation économique désastreuse du pays persiste.

Par le biais d’une loi, il est proposé à la Grande Bretagne et à la Hollande le remboursement de la dette par le paiement de 3.500 millions d’euros, montant que paieront mensuellement toutes les familles islandaises pendant les 15 prochaines années à un taux d’intérêt de 5%.

 -  2010 : le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à référendum. En janvier 2010, le Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire. En mars, le référendum a lieu et le NON au paiement de la dette remporte 93% des voix.

Pendant ce temps, le gouvernement a entamé une investigation pour régler juridiquement les responsabilités de la crise.

  Les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête et tous les banquiers impliqués quittent le pays. Dans ce contexte de crise, une assemblée est élue pour rédiger une nouvelle Constitution qui reprend les leçons apprises de la crise et qui se substitue à l’actuelle qui est une copie de la constitution danoise.

 Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain.

On élit 25 citoyens sans filiation politique parmi les 522 qui se sont présentés aux candidatures. Pour cela, il faut être majeur et recueillir le soutien de 30 personnes. L’assemblée constituante commence ses travaux en février 2011 afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui ont eu lieu dans tout le pays, un projet de Grande Charte. Elle doit être approuvée par l’actuel parlement ainsi que par celui qui sera constitué après les prochaines élections législatives.


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