@ Yanleroc
Mais non. Dans les textes — ou plutôt dans la Table de la Loi -, les révolutionnaires ont pris soin de définir la légitimité, de la discerner de la légalité (la Loi précède les lois qui en procèdent) et de permettre la désobéissance civile en justifiant celle-ci. C’est pourquoi j’ai donné la clef Peuple (le sens du concept). Si le peuple (populace avait bossé les fondamentaux, ce qui est la base dans un système qui suppose la conscience éclairée, plutôt que baver devant xfiles à la téloche, on n’en serait pas là.
Relire le préambule, qui justifie le texte, surlignement en gras de ma main :
’Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale,
considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme
sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des
gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle,
les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette
déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social,
leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les
actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à
chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en
soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées
désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours
au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.’
Pour expliciter la première phrase : il ne peut y avoir de peuple que le Peuple (ce que j’ai expliqué hier), c’est-à-dire que la base c’est l’adhésion de chacun au contrat social tel qu’il va être défini ensuite (c’est un système de pensée circulaire qui exclut depuis ce noyau). Et il ne peut y avoir de représentants hors de ce cadre (but de toute institution politique), toute leur action est circonscrite par la notion d’interêt général qui est clairement notée ici : le malheur public procède toujours d’une même cause.
J’ai déjà dit qu’au premier temps il était noté sur les cartes d’électeurs cette mention : ’je n’écouterai aucune promesse’. Parce que le sens du vote, ce n’est pas d’élire le démagogue mais celui qui est conscient de l’interêt général et va agir dans ce cercle.
Et bref, laissez tomber les Chouard et autres vélléitaires de l’usine à gaz (le sociotraître Mélenchon et sa VIeme). Quand on a des avanies dans la vie, la première chose à faire, ce n’est pas de gribouiller sur le papier mais de comprendre les raisons de son échec sinon on ne fait qu’apporter du confusionnisme et on est condamné à revivre la même expérience.
L’Histoire est en train de repasser les plats, voilà ce que le Destin nous offre. La question à laquelle il faut répondre, c’est : est-ce un bon système politique que la République ou non ? La désillusion la concernant procède-t’elle d’elle-même, parce qu’elle est un mauvais système, ou bien n’étions-nous en fait pas mûrs, des enfants encore,tout juste sortis de couche et trébuchant, apprenant tout juste à marcher ?