on peut comprendre la violence sans pour autant la cautionner ...
il y a plusieurs types de casseurs. Si on oublie les « jeunes de banlieue » qui sont un peu à part, il reste 2 types :
les militants d’extrême droite ou d’extrême gauche qui cassent pour des raisons politiques c’est à dire pour déstabiliser le pouvoir, le renverser par la force ... pas sûr que leur démarche soit la bonne à long terme ou même à moyen terme ...
reste une minorité de gilets jaunes, ni d’extrême droite, ni d’extrême gauche, mais excédés, entraînés dans cette spirale de violence ...
et la violence engendre la violence, vengeance des manifestants gazés ou matraqués, vengeance des policiers fatigués et qui ont peur pour leur peau ...
le gouvernement joue le pourrissement depuis 3 semaines ... les manifs n’ont pas été prises au sérieux au départ ... puis devant l’ampleur et le soutien des français, est venu le temps de l’inquiétude et de l’incertitude ... le choix de la fermeté ... puis après les manifs de samedi, est venu le temps de la peur ... petit lâchage de lest avec le « moratoire » qui tombe à plat ... silence HALLUCINANT du président depuis dimanche qui va va voir les policiers, les pompiers, les commerçants des rues saccagées, qui va visiter la préfecture du Puy en Velay mais qui ne va pas voir les gilets jaunes comme si on avait à faire à une catastrophe naturelle ... les lycéens, les étudiants, les routiers, les agriculteurs qui commencent à plus ou moins rejoindre le mouvement ... hier, appel plus ou moins voilé aux partis politiques, aux corps intermédiaires, aux gilets jaunes, à l’unité nationale du premier ministre ...
samedi va se jouer le sort du gouvernement, du président et de la cinquième République, rien de moins ...
comment vont se comporter les différents acteurs samedi ? bien malin qui peut le dire et le risque d’escalade dans la violence est immense mais une chose est sûre, le chef de l’État et son gouvernement en aura l’entière responsabilité !