@ Cyrus
Salut.
Déjà, je me pose la question de savoir si ils ont tous perdu les pédales ou si on nage en plein théâtre et que tous, pourris, se foutent du peuple.
Car c’est quoi, l’esprit de la Veme ?
Le gouvernement gouverne et le président, quant à lui, se tient au-dessus des partis. Même si le président est élu en fonction d’un programme, sous l’étiquette d’un parti, une fois au pouvoir, ce n’est plus du tout ça.
Or, là, Macron est en première ligne, comme s’il était le chef d’un parti contre un autre parti.
Les raisons de cette dérive sont multiples : présidentialisation du régime dûe au passage au quinquennat, peoplisation/personnalisation de la politique, orgueil éventuel llé à la personnalité de celui qui occupe actuellement la fonction, etc.
La politique se mène en fonction d’impératifs aussi démocratiques que le trouble (le barouf des GJ), les sondages ou facebook (!), un blanc seing que confèrerait la légalité à toute action de l’exécutif et cela nous donne en fait deux factions qui s’écharpent (le gouvernant se servant de fait de la Machine Etat comme de son bien particulier et une fraction du peuple) et ces deux factions ne constituent de fait qu’une fraction infime de la nation. Et de fait, la majorité silencieuse, dont se réclame les deux partis (les uns selon des sondages et les autres parce qu’ils ont été élus, comme si l’élection était une licence à la tyrannie absolue). Que doit faire cette majorité silencieuse pour exister, majorité constituée, je le rappelle, d’individus qui ont des droits similaires à tus, participent à la nation via l’impôt, etc, etc ? Doit-elle elle aussi se mettre à casser, à crier pour qu’on lui prête attention ?
Il apparait évident que les deux partis en présence sont en train de démolir la République.
Et puisque manifestement, mr Macron est sorti du rôle que lui assigne la République, il faut bien trouver un moyen pour qu’il y ait un referendum dans ce pays.
Ce referendum m’apparait d’autant plus nécessaire qu’il porte sur la transition écologique, c’est-à-dire quel sens historique va prendre notre pays, la fiscalité (le prix de l’essence), n’étant jamais qu’une conséquence induite (comment on finance cette transition) et qu’il n’en était nullement question dans le programme qui a amené mr Macron au pouvoir. Je ne crois pas me souvenir qu’il ait parlé aux Français de fin du monde et d’urgence absolue, vitale, que ça sente le sapin ; c’était plutôt ’pensez printemps, Macron ce sera la prospérité’.