Il faut compléter la loi de 1905 et la Constitution française de 1958 en
leur faisant préciser que la laïcité
républicaine ne s’applique pas aux religions qui affirment dans leur théologie,
et qui ont prouvé par leur histoire, leur incompatibilité avec cette laïcité.
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@Pierre Régnier
Je ne vois rien à critiquer dans cet article, je l’approuve totalement. Mais je n’aurais pas d’objection à formuler concernant votre proposition. Je suis athée autant qu’on peut l’être, mais les religions, dès lors qu’elles ont cessé d’être sectaires, ne me dérangent pas. Pourvu toutefois qu’elles aient renoncé au prosélytisme et qu’elles permettent à leurs fidèles de les quitter tout à fait librement.
L’islam que nous connaissons aujourd’hui, celui qui vient encore de massacrer à Strasbourg, ne relève pas de la religion au sens qu’on donnait à ce mot en 1905. Aucun état civilisé ne peut admettre l’apologie du meurtre, encore moins son illustration. Par voie de conséquence, les théories des Frères (voir les écrits de Sayyed Qutb) ou celles des salafistes ne relèvent même pas du religieux. Elles ne requièrent que ce traitement de simple police qu’on réserve aux organisations criminelles.
Seul un islam qui aurait condamné sans ambiguïté le jihadisme et ses manifestations pourrait être pris en compte, à titre de religion, par une loi de 1905 qui, dès lors, suffirait très largement, mais cet islam-là n’existe pas.
La seule chose à faire concernant l’islam actuel, c’est la fermeture systématique de toutes les mosquées salafistes, l’interdiction de toute publication et de tout prêche qui pourrait être assimilé à une apologie du meurtre. Et toute publication du Coran, comme celle de Mein Kampf, devrait être munie d’un appareil critique permettant au lecteur de comprendre que ce que certains versets préconisent (IX,5 par exemple) relève de mentalités du haut moyen-âge et n’a plus du tout sa place dans le monde contemporain.