@Dudule
Entièrement d’accord avec vous : l’incertitude sur le climat n’a rien à voir avec la mécanique quantique, mais tout à voir avec les systèmes dynamiques décrits par un certain nombre de variables interdépendantes de façon non linéaire.
Le pendule double est un bon exemple : on a un système parfaitement déterministe dont on connaît exactement les équations. On se rend compte qu’une différence dans les dernières décimales sur les conditions initiales conduisent à des résultats complètement différents.
Voici une excellente vidéo qui explique bien le problème.
Le climat, c’est infiniment plus compliqué qu’un pendule double : il y a un très grand nombre de variables et on crée un modèle en procédant par essais et erreurs. Avec le pendule double, on se donne les conditions initiales ; avec le climat, il faut les mesurer. Pour que le modèle puisse donner des prédictions fiables, il faudrait non seulement qu’il soit exact, mais qu’on réalise les mesures avec une précision infinie. Les modèles utilisés par le GIEC ne parviennent même pas à « prédire » les variations climatiques passées ; comment pourrait-on prendre leurs prédictions pour le futur au sérieux.
À part cette erreur, j’ai trouvé l’article de Dugué meilleur que d’habitude et je l’ai plussé.