La prise de conscience certaine d’une nature en danger devant le
triomphe de la machine semble de plus en plus partagée,
indépendamment des fractures politiques traditionnelles.
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à l’auteur,
La connerie ayant toujours été la chose du monde la mieux
partagée, il faudrait être d’une singulière naïveté pour
imaginer que les gilets jaunes, par je ne sais quelle grâce
messianique particulière, pourraient en être exemptés. Ils peuvent
être très cons, et leurs délires conspirationnistes à propos de
Strasbourg ne pouvaient surprendre personne.
Je ne vois pas la nécessité de les opposer à des écolos « plus
instruits ». Les verts sont à égalité avec les excités de
l’extrême gauche et de l’extrême droite dans l’ordre de la
bêtise monumentale. la Nature n’est pas plus en danger aujourd’hui
qu’hier, et la forme actuelle de conspirationnisme la plus
imbécile, universellement partagée par la masse des crédules,
c’est bien celle qui touche à je ne sais quel réchauffement de la
planète qui n’a jamais pu se prévoir qu’à condition de
bidouiller des résultats d’observations sur lesquelles les
spécialistes n’ont jamais pu se mettre d’accord.
Quand il ne sera plus possible de dissimuler que les vaticinations
du GIEC reprises par le gros lard secrétaire général de l’ONU
sont commandées par les intérêts économiques de quelques états
et de grands groupes industriels qui en profitent, ceux qui sont
tombés dans le panneau auront l’air bien malin !