@Et hop !
La production de CO2 a explosé, à cause du développement industriel, à partir des années 40. Durant les trente années qui ont suivi, l’atmosphère, bizarrement, s’est refroidie. Il y aura bien eu plus tard un réchauffement, mais il y a plus de dix ans que la tendance s’est inversée.
La conséquence de la concentration du CO2 aura été une augmentation de 20% de la biomasse terrestre et, ces dernières années, on a pu observer un peu partout des records de productivité agricole. Cette conséquence est-elle vraiment déplorable ?
En ce qui concerne la pollution, il faudrait quand même que vous sachiez que les épidémies de choléra ont fait crever au XIXe siècle des dizaines de milliers de Parisiens : la Seine restera un égout à ciel ouvert jusqu’au programme d’assainissement de Belgrand sous le second empire. La notion même d’écologie n’existait pas encore, et quand on a mis au point les stations d’épuration dans le courant du XXe siècle, personne ne parlait d’écologie. On essayait tout simplement de faire pour le mieux, sans délirer.
Ces dernières années, la baignade a été autorisée dans le canal Saint-Martin ; elle le sera bientôt dans la Seine qui est redevenue un fleuve tout à fait propre. Promenez-vous à la pointe ouest de l’ïle Saint-Louis et vous verrez, dans la zone qui est à l’abri du trafic fluvial, des herbiers qui se sont développés sur des dizaines de mètres, ce qui ne s’était pas vu depuis une éternité.
Quand il n’y aura plus d’autre production d’énergie que nucléaire, et que la fusion aura remplacé la fission dans quelques dizaines d’années, les difficultés que vous signalez seront résolues.
En attendant, l’Allemagne et la Chine, qui font brûler allègrement un charbon qui ne leur coûte pas cher dans leurs centrales, sont devenues très favorables à l’écologie réchauffiste. C’est que l’Allemagne a besoin d’écouler ses éoliennes, et la Chine s’est aperçue qu’elle pouvait devenir le leader mondial dans la production des panneaux solaires pour les gogos.