@Jean Dugenêt
« Vous
pouvez essayer d’améliorer le dernier paru pour la prochaine édition. Je n’en
ai pas d’autres en chantier. »
Ben non, je
peux pas. Ce n’est pas que je me dégonfle, mais je ne peux pas
« améliorer » un texte proposant des analyses et des solutions que je
ne partage en rien.
Vous en
êtes resté à une vision de l’histoire placée sous le signe de la lutte des
classes, ce qui est, à la. fois, un archaïsme et un leurre. Il me paraît d’ailleurs que la
France elle-même, reste engoncée dans un folklore septante-huitard (Commune), que perpétuent
aujourd’hui encore, un Grand Patronat et un prolétariat « conscientisé »
aussi stupides et bornés l’un que l’autre.
Quand je
mettais côte à côté, la moustache Belle Epoque, de Martinez, et la gueule torve
et chafouine de Gattaz, je me disais que cette pauvre France n’était pas près
de sortir de l’auberge.
Vous
écrivez « les années Mitterrand ont permis aux exploiteurs d’infliger une
cuisante défaite aux travailleurs grâce à la politique de trahison mise en
œuvre par François Mitterrand dès son investiture. »
Ca ne tient
pas debout, Mitterrand n’a fait que respecter les obligations de son mandat
dans le cadre d’une adhésion massive des Français à la construction européenne.
Et vous
finissez par vous rallier à cette vieille ganache d’Asselineau qui, depuis
2007, pisse contre le vent en prônant un Frexit qui serait rejeté par 70 % des
Français, après qu’on leur aura seriné qu’en cas de sortie, leur patrimoine
serait amputé de 30 % en une nuit.
Ce type est
fait pour la politique comme moi pour la dentelle d’Alençon. En onze ans, il
n’a même pas été capable de monter un buzz qui aurait contraint tous les médias à
parler de lui pendant une semaine. Ou trois jours. Vous me demanderez si j’ai
une idée de ce genre. La réponse est non, mais je ne prétends pas, moi, m’imposer
parmi les REM, RF, LR, FI, Modem, PS, DLF et autres NPA, ni être, un jour, président de la république.