@Dudule
Je connais cet épisode de conflit en 2007 2008 qui avait
opposé Courtillot à Edouard Bard. Mais cela date de 10 ans .Aujourd’hui les thèses
solariste H Svensmark, ont été validées après bien des déboires par l’expérience CLOUD au CERN en 2015 2016. Le problème de ce genre de recherches est le coût et la démarche qui
demande un temps certain et du financement pas toujours évident lorsqu’on ne va pas dans les sens de la doxa.
Par comparaison le
CO2 se mesure facilement, d’abord par la
méthode Pettenkofer, jusque dans les années 50 puis en 1959, la méthode de calcul adopta la
spectrographie par infrarouges lors de l’établissement de la station de Mauna
Loa (Hawaii) et les mesures furent comparées avec un échantillon de gaz comme
référence.
Par contraste avec la méthode Pettenkofer, la spectrographie
par infrarouges est simple, rapide et peu coûteuse. La méthode par les
infrarouges n’a jamais été corroborée par la méthode Pettenkofer. Les données
brutes de Mauna Loa sont « triées » par un opérateur qui supprime les
données considérées comme imprécises. Quelque 82 % des mesures brutes de
CO2 par infrarouges sont écartées ce qui ne laisse que 18 % de données brutes
de mesures pour des analyses statistiques .Avec une telle élimination
sauvage de données brutes, il n’est que trop aisé de démontrer une tendance prédéterminée.
Dans les publications de Mauna Loa, les
grandes variations naturelles de CO2 furent éliminées des données afin de
mettre en valeur une courbe ascendante démontrant la contribution humaine
croissante en CO2.
Le troisième rapport du GIEC de 2001 stipula que seules les mesures de CO2 par
infrarouges peuvent être considérées comme valables et que toutes les
mesures antérieures doivent être rejetées . Les mesures de CO2
atmosphérique depuis 1812 ne mettent pas en valeur un accroissement progressif
de sa concentration au contraire des mesures de Mauna Loa. Le GIEC a
choisi d’ignorer les 90 000 mesures précises de CO2 compilées en dépit du fait
qu’il y ait un chevauchement dans les périodes de mesures par la méthode de
Pettenkofer et celles de Mauna Loa aux infrarouges. Si l’on doit éliminer
un large corpus de données historiques validées, il faut alors en donner une
raison bien argumentée. Il n’y eut aucune explication émanant du GIEC. Juste le
silence.
Ce sont des « bizarreries » qu’a découvert Courtillot
et son équipe lors de leurs recherches.
Autre argument Monsieur Courtillot travaille pour Total .
Ceux qui ne relatent
que ce qu’ils ont lu vite fait comme argument, sortent régulièrement cette
contre vérité. En fait, d’après France Inter, Total et Schlumberger participent
au financement de l’Institut physique du Globe concernant un projet de piégeage
du CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique.
Vous avez dit conflit
d’intérêt ? Il aurait vraiment intérêt à insister sur le danger du CO2 pour
justifier le financement d’un institut dont il n’est d’ailleurs plus le
directeur depuis 2011 : donc une fois de plus n’importe quoi comme argument.
Répondez aux arguments de façon scientifique : c’est ça le débat ; démonter la
crédibilité d’un contradicteur n’est pas un argument scientifique mais une
technique de désinformation enseignée par Lénine (mais vielle comme le monde
quand on n’a pas d’argument)