Dans « du coté des petites filles », Elena Belotti, dans ce livre qui deviendra un succés d’édition, en 73 s’en prenait au code des couleurs. Le rose expliquait elle, est honteusement réservé aux garçons. Cette couleur tonique prive les petites filles, à qui ont réserve la couleur bleue, éteinte, d’une stimulation culturelle, participant ainsi au travail de soumission et d’effacement de la femme.
L’auteur ignorait semble t’il que seule l’italie avait gardé les aniciens codes religieux,associés aux couleurs. Ainsi, c’est vrai, le bleu, couleur de la vierge marie, a été pendant des siècles associée à la pureté ( le bleu aussi du drapeau français) alors que le rose, issu du rouge, était associé au pouvoir. Le traducteur n’était pas au fait de ses subtilités, et aurait pu au moins faire un alinea explicatif dans la version française, le lecteur n’y comprenant rien...Belotti a travers cet exemple montrait en tout cas, sans le vouloir, qu’on peut abuser ses lecteurs, en employant des sophismes, qui semblent participer à des schémas culturels de domination, alors qu’il n’en est rien. Il me semble qu’à l’heure actuelle, sans nier que le rôle des femmes doivent être encouragé dans leur combat légitime, la guerre des sexes est entretenu parfois à dessin pour camoufler un autre clivage, le plus prégnant ; Celui de l’inégalité de plus en plus prégnant entre les classes sociales. Moralité : Méfiez vous des leurres….