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Commentaire de sasapame

sur Le testament européen de Jean-Claude Juncker


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sasapame sasapame 31 décembre 2018 00:13

@biquet,

je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de lire cet article dont vous nous dites que le titre était : taxe carbonne, l’urgence absolue, a fortiori celle d’exercer mes talents de modérateur sur cet objet. Voilà tout ce que je peux dire :

— le mot français désignant l’atome positionné comme 6éme élément — diable ! — de la table périodique de Mendeleïev ne prend qu’un n et non point deux  : il s’agit du carbone ;

— quoi qu’on pense de la molécule de dioxyde de carbone, formant dans les CNTP (en pression partielle) un gaz depuis longtemps et toujours qualifié de carbonique, les propriétés physiques dudit CO2 n’ont strictement rien à voir avec celles de l’élément carbone ;

— donc à supposer, pourquoi pas, que ledit CO2 soit un problème, il serait encore manifestement tout à fait absurde de vouloir viser le carbone. Sans parler d’appliquer une taxe (? ?) sur on ne sait quel usage de ce truc qui d’ailleurs n’existe nulle part sous une forme isolée ;

— si l’atome de carbone est la base commune de toutes les molécules à caractère organique (autrement dit, quoique sous forme poétique, c’est en quelque sorte la base même de toute vie) — on apprend également ça au lycée —, vous n’ignorez tout de même pas (on apprend ça au collège) que le CO2 est l’aliment de tous les végétaux. Autrement dit, et cette fois de manière tout sauf poétique, cette molécule est à la base de la base de toute la chaîne alimentaire, donc de la vie de toutes les espèces existant sur Terre. Quoique pas à l’article de la mort comme il y a 20 000 ans, par exemple, les plantes en général sous encore notoirement très sous-alimentées ; une pression partielle de 3 à 5 fois supérieure, au bas mot, à l’actuelle (de 0.04% en volume) est typiquement une dose qui arrangerait tout le monde ;

— même en se laissant aller de bon cœur à cramer tout à fait inutilement, pour le plaisir, toutes les réserves de charbon de bois, de pétrole et de gaz naturel connu, on ne parviendrait pas, de très loin, à approcher ce niveau ; on n’obtiendrait même jamais un simple doublement de la dose de 270 ppmv décrétée « standard » on ne sait pourquoi ni comment. Parce que 98% des émissions (dont la toute petite part de quelques pourcents d’origine humaine) de chaque année irait toujours, au bout de 7 ans en moyenne, dans les océans, avant de devenir squelettes de poisson et coquilles de crustacés puis de finir en sédiments amenés à devenir roches calcaires ;

— et même à des doses pareilles, l’idée d’une acidification des océans (dont le PH, parfois très variable en un même lieu au cour d’une même journée, est néanmoins typiquement supérieur à 8.2) resterait complètement absurde, la solution tampon étant du reste garantie du simple fait que les océans sont saturés en calcium ;

— un internaute vient de vous répondre que selon François Gervais, physicien français distingué (prioritairement en physique de la matière), on devrait pouvoir s’attendre, dans 50 ans, à une élévation de 0.2 K de la température moyenne de la surface de la planète. Je doute fort qu’il ait dit cela, ou du moins je suis tout à fait certain que, s’il l’avait fait, ce serait bien malgré lui, réduit qu’il était sans doute alors, pour les « besoins » d’un auditoire totalement profane et par ailleurs bombardé sans cesse de menaces terrifiantes, à devoir faire mille raccourcis occultant tous les aspects les plus importants, pour les assurer que cette « température moyenne » qui n’a aucun sens... mais qu’on nous somme de considérer, n’aurait de toutes manières aucune chance de monter de plus de cette valeur totalement indécelable  ;

— le principal apport scientifique de F. Gervais, sur le sujet, est d’avoir produit une revue regroupant une grande proportion des plus intéressantes publications de recherche parmi toutes celles mettant à mal le dogme, d’une manière totalement implacable pour nombre d’entre elles ;

— mais il faut bien veiller à consulter chacune des publications directement, au risque de rapidement faire dire aux auteurs ce qu’il n’ont jamais dit. Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, lorsque l’astrophysicien israélien Nir Shaviv, dans un papier bien vulgarisé par lui-même sur cette page de son blog, obtient, à toutes échelles de temps, une valeur remarquablement stable de la « sensibilité climatique », et plutôt faible même quand elle est exprimée, également de manière purement conventionnelle, sous la forme d’une « température moyenne » associée à une élévation du taux de CO2

atmosphérique, cela ne signifie pas du tout qu’il admet l’une ou l’autre de ces conventions ridicules ;

— mes propres travaux de recherche en la matière, dont une première étape est reportée ici, confirment : - que la revue Nature, tandis qu’elle censure sans pitié des dissidents (elle le revendique d’ailleurs), laisse parfois passer des torchons d’un niveau hallucinant ; - que lors de la dernière déglaciation, non pas seulement au niveau antarctique et subantarctique, mais partout, les élevations de température en surface ont précédé celles de pCO2 sauf dans les situations et les lieux où tant de calories ont d’abord dû faire fondre des montagnes de glace (il en faut près de 80 pour faire fondre 1g de glace sans l’échauffer, tandis qu’une seule calorie est par définition ce qui permet à 1g de flotte d’élever sa température de 1°C), avant que l’eau déversée parfois par quantités gigantesques dans l’Atlantique Nord y reste longtemps piégée en surface du fait qu’elle était nettement plus douce que l’eau salée qu’elle gardait en dessous, ou encore, « au pire », que ces variations ont été souvent quasi-synchrones... ce qui contredit encore totalement l’idée d’un effet significatif du CO2

puisque, s’il était assez important, le délai le serait d’autant plus ;

comme partout, on trouve parfois des boulettes énormes. Ainsi les fameux 33°C de différence prétendument dus à « l’effet de serre », sont une absurdité physique et même simplement mathématique : d’une part, ils traduisent simplement le fait que la « température moyenne » vers la tropopause sur cette Terre dotée de tant d’océans (entre autres) est de 33°C plus faible que celle de la surface... ; - de l’autre, on a passé à l’envers deux opérations consistant pour l’une à élever une puissance quatrième, pour l’autre à faire une moyenne arithmétique (xptdr) ; ne parlons pas de délirants calculs basés sur l’idée absurde d’équilibre radiatif  ; j’en passe et des dizaines. Une autre perle, c’est que c’est seulement récemment, après des décennies à traîner une erreur de lycéen, qu’on s’est rendu compte que dans si la « théorie de Milankovitch » ne semblait pas marcher, c’est qu’on considérait bêtement le volume de glace à l’instant t au lieu de prendre sa dérivée première. Ouarf !

— Bon, abrégeons nos souffrances : quand vous parlez d’urgence absolue (fichtre), je dirais bien plutôt qu’il est urgent d’attendre, sans parler de réparer les dégâts considérables déjà causés par ce délire ; du reste, les évaluations par l’absurde, en prenant les mêmes données et hypothèses que celles du GIEC, ont montré que des dépenses déjà pharaoniques telles que celles prévues à Kyoto, « nous auraient fait gagner » sur un siècle, quelques jours avant le résultat obtenu en ne changeant rien... La belle affaire ;

— si votre message n’est en définitive pas du tout hors-sujet ici, et même bien à sa place en tête des réponses... c’est qu’à l’instar de l’alcoolique banquier luxembourgeois qui va bientôt nous épargner sa présence à la tête du monstre « européen », vous chantez très manifestement, avec une candeur des plus émouvantes mais du simple fait d’une ignorance crasse, la messe noire de l’empire. Autrement dit, non content de raconter n’importe quoi avec pour effet de vendre de la terreur de masse, vous poussez le bouchon au point de vous croire un tant soit peu original et pourquoi pas (!) d’une aide précieuse pour le bon Peuple... et assurément pas une personne parasitant bien inutilement ce site ;

— en guise de bilan, une hypothèse, comme ça peut-être que si vos articles sont systématiquement refusés pour publication (la censure au sens politique est une notion déjà très différente a priori), c’est peut-être tout simplement qu’ils sont nuls à chier et que ce site, pas plus qu’un autre, n’est une poubelle (à emballages recyclables ou non) ou un chiotte (sec ou équipée d’une chasse d’eau).


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