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Commentaire de Elliot

sur Les désarrois de l'élève Macron


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Elliot Elliot 10 janvier 2019 12:47

@Eric F

    Je ne pense pas faire de littérature – ce serait alors du néo-néo réalisme – en dépeignant ce que malheureusement je vois.
    Moi aussi, il m’arrive de fréquenter les enseignes « hard discount » et j’y rencontre ce genre de personnages au teint cireux et à l’embonpoint malsain dont le chariot s’agrémente de canettes de mauvaise bière entre autres victuailles ( qui doivent être comestibles à défaut d’être goûteuses dès lors qu’elles ont obtenu droit de cité ).
    Comme j’ai, comme tout un chacun, la télévision, je vois sur la petite lucarne ( je sais que ce n’est guère original comme expression ) Gérard Larcher, Président du Sénat, qui présente tous les signes de l’opulence gastronomique ( je ne m’aventurerai pas sur son niveau de cholestérol ni sur son état de santé général ) et qui respire la joie de vivre dans l’aisance des bons bourgeois cossus, je ne peux alors m’empêcher de faire la comparaison qui n’est bien entendu pas raison.

    Je trouve en effet déraisonnable quand on est un homme politique de caricaturer ceux qui sont les premières victimes des politiques qu’il prône ou soutient même si la caricature est proche du portrait.

    Les services de santé portent aussi des constats alarmants sans qu’ils soient accusés de réécrire « les deux orphelines »( roman mélodramatique « larmoyant » d’Adolphe Ennery qui eut un grand succès à la fin du 19e siècle )

    Bref un portait même avéré n’est pas toujours bon à dire surtout quand on recherche à rassembler derrière soi le plus de monde possible.

    Bien qu’un Jean-Marie Le Pen ait aussi fait décoller sa carrière sur des calembours à la fois douteux et pleins d’esprit.


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