à noter aussi que la lettre et l’initiative individuelle du « Grand débat » confirment avant tout que le Président de la République établit soi-même officiellement le constat que les processus d’exercice du pouvoir prévus par notre Constitution en vigueur seraient non efficients, insuffisants et donc inadaptés.
Contradiction : lorsque vous avez signé un contrat dont les termes vous paraissent inadaptés, ce n’est pas à vous de décider unilatéralement de modifier ces termes !
Si vous ne savez pas ou ne pouvez pas faire évoluer honnêtement ce contrat, il ne vous reste qu’à démissionner ! Sinon vous commettez « en même temps » un abus et une manifestation flagrante de prétention irrespectueuse et fautive.
Noter aussi que la confusion de jupiter entre le régime représentatif et un mandat impératif (qui s’attacherait à défendre un « programme électoral » voulu en fait actuellement par une minorité des Français) ... est certes inspirée par l’incohérence de notre actuelle constitution qui mélange les genres incompatibles ; cf cette citation :
« En faisant coexister un régime représentatif avec des procédures de démocratie directe, la Ve République mêle donc les deux notions »
-voir http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/souverainete-nationale.html —
et :
« Le principe de la souveraineté nationale implique par ailleurs l’interdiction du mandat impératif. »
Alors, oui, cela ne peut plus durer et il faut faire quelque chose.
Mais ce n’est pas celui et ceux qui ont signé un contrat inacceptable, et qui ne commencent à le reconnaître que sous la pression des exigences du peuple, qui peuvent avoir une quelconque légitimité à arbitrer et guider les nécessaires et indispensables changements ou remplacements constitutionnels !