« Le vote (terme dérivé de l’anglais vote, provenant du latin votum signifiant « vœu ») désigne une méthode permettant à un groupe une prise de décision commune. »
Saurait-on concevoir un vœu blanc, une décision blanche ?
Ce « vote blanc » est un non-sens. Même s’il n’évoque en fait qu’un cas de figure envisagé pour une technique d’élection, d’abord ce n’est pas un vote, mais aussi c’est un leurre pervers dont la seule finalité ne peut être que d’inciter à cautionner le système de légitimation électorale par lequel ceux qui croient « voter blanc » ne font en fait que s’engager à respecter la décision de ceux qui auront désigné l’élu quel qu’il soit.
Le vote obligatoire est un non sens bien aussi ballot puisque par définition du mot « vote », ce n’est pas un vote ! (ni un vœu
, ni une décision, ce n’est qu’un acte contraint !).
Seule la liberté de ne pas voter,peut donner au vote son sens d’expression d’un vœu ou d’une décision. (Liberté, égalité, fraternité)
Partant, pour qui n’entretient pas le vœu d’un des candidats qui se présentent, la seule attitude honnête, respectable et honorable est de ne rien faire pour élire (et éviter ainsi de laisser supposer qu’il a décidé de cautionner l’élu qui sortira du chapeau)
Donc contre-sens et fausse bonne idée dès le titre de cet article. S’il faut tout de même y répondre, c’est parce que nos jeunots n’auront pas le droit à l’erreur qui avait jusqu’ici permis à l’humanité d’expérimenter de fausses pistes. Tout s’accélère et comme lorsqu’on passe d’une montgolfière à un avion de chasse, la moindre erreur de pilotage devient fatale.