Je suis personnellement pour le
vote obligatoire car on ne peut jouir de nos libertés fondamentales, qu’après avoir
remplis (ou même avoir refusé de remplir) nos devoirs civiques élémentaires,
inhérents à la vie en commun. Mais au lieu d’avoir le choix entre « voter oui à
la peste » et « oui au choléra », pourquoi ne pas pouvoir voter avec un peu plus
de nuances, pour des candidats ou pour des listes .... On devrait pouvoir voter
« oui » c’est à dire « pour (1) » un tel
et/ou un tel autre et voter « non » c’est-à-dire « contre (2) » un tel autre et/ou de tels autres. Le vote « blanc (3) » prendrait le sens de la neutralité
ou de l’indifférence. Le vote « nul (4) » exprimerait son opposition globale et
son refus du système lui-même. Quant à « l’abstention
(5) » elle devrait également être prise en compte comme une position de
refus de s’exprimer pour des raisons autres que celles qui auraient fait voter « pour »,
« contre », « blanc » ou « nul ». Le « refus de
voter (6) » donnerait une possibilité de motiver volontairement devant la
justice, d’une manière exacte, précise, complète, publique et sous serment, les
raisons d’une objection de conscience civile qui pourraient, le cas échéant,
être légitimées ou sanctionnées sur base d’une motivation exacte, précise et
complète..........
Les candidats des listes,
répondants à certains critères d’éligibilité, sortiraient de primaires ou de
pools (non obligatoires) structurés comme les cinq mêmes manières que décrites
plus haut, par les membres des partis.
Les résultats seraient donnés par
le calcul d’une sorte d’« entropie » à travers un modèle mathématique (un
algorithme) qui serait validé, avant les élections par un panel de techniciens
ad hoc. L’interprétation des résultats seraient plus « objective ». Bien entendu
il resterait toutes les contraintes auxquelles les élus devraient se soumettre
(nombre limité de mandats, revenus fixés publiquement, fortune déclarée, éligibilité,
incompatibilité, etc., etc.)