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Commentaire de François Pignon

sur Allons-nous continuer à laisser nos plus belles entreprises se faire « bouffer » par l'ogre étasunien ?


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Clark Kent François Pignon 17 janvier 2019 09:56

Le dépeçage n’a pas de patrie, il est cosmopolite.

La mondialisation néolibérale est une forme d’évolution du capitalisme fondée sur la recherche de gains de productivité que permet le commerce mondial au niveau de la planète. On le voit à travers les performances « record » réalisées par les grandes entreprises multinationales dans le but d’enrichir leurs actionnaires.

Des marges toujours plus grandes impliquent de réduire toujours plus les coûts. Cela s’est traduit dans les pays développés par le dépeçage de l’état considéré par les maitres de Davos comme étant aux mains d’une classe moyenne défendant ses « privilèges ».

Ils y sont parvenus en imposant la toute puissance du marché et en mettant en concurrence les travailleurs de ces pays avec ceux des pays moins développés. Dans les pays pauvres, ils ont réussi à déjouer les nationalismes par les privatisations, en ouvrant les marchés et en mettant en place un contrôle des dépenses publiques par l’intermédiaire de l’OMC.

Les ogres ne sont pas plus étasuniens qu’autre chose : ils sont hors-sol.


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