Une guerre nucléaire est-elle possible ? La paranoïa qui frappe la
classe dirigeante américaine peut-elle conduire à un conflit armé avec
la Russie ?
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Je suppose que cet article, aura probablement été écrit il y a
cinquante ans. Pour le rendre plus « actuel », on aura
simplement changé les noms des acteurs de la vie politique !
Il n’y aura jamais de conflit armé entre la Russie et le bloc occidental. Pendant quarante ans de guerre froide, il y aura bien eu l’affaire des missiles de Cuba, mais les Soviétiques n’étaient pas plus fous que les Américains, et depuis l’effondrement du mur de Berlin et de la religion communiste, la seule « guerre » qui intéresse les Russes — et maintenant les Chinois — est purement économique et ne met évidemment pas eu jeu l’arsenal nucléaire.
Je n’ai pas eu le courage de lire l’article jusqu’au bout. Je me suis contenté de taper le mot « Iran » dans la petite fenêtre de recherche. Il n’apparaît même pas ! Or, l’objectif de l’Iran, c’est la domination du Moyen-Orient, déjà partiellement réalisée, devant précéder une guerre de conquête mondiale propageant l’islam « d’un bout à l’autre de la terre » (Khomeiny). La dernière mise à feu d’une fusée, il n’y a pas dix jours, avait moins pour objectif la mise en orbite d’un satellite (qui a raté) que l’essai d’un vecteur intercontinental susceptible d’être nucléarisé. La stratégie de l’Iran n’est en rien comparable à celle de la dissuasion : il s’agit d’abord de s’en prendre au petit Satan « massacrer Israël » (Soleimani, il y a quelques mois) avant de viser l’Europe, puis le grand Satan américain. Projet aussi con que celui des Nazis rêvant de conquérir le monde en commençant par attaquer l’URSS, mais d’autant plus dangereux : on a affaire à des gens qui sont en dehors de toute rationalité.
Ces derniers jours, les frappes d’Israël sur les installations en Syrie qui menacent son territoire se sont multipliées, avec l’approbation explicite d’un Pompeo qui concevrait très bien le même type d’intervention en Irak et celle, tacite, des Russes. L’Iran est une menace pour l’ensemble du monde et les Russes, pourvu qu’on les laisse disposer de leurs bases en Méditerranée, que personne ne leur conteste, ne verraient aucun inconvénient à ce qu’on ratatine leur « allié » iranien. Si celui-ci fait mine de riposter à l’attaque de ses bases syriennes dans les prochains jours, par exemple à partir du Liban, ce sera probablement le coup de grâce pour le régime des mollahs, son Hezbollah et ses Gardiens de la Révolution.
L’iran n’a pas plus de chance de réussir dans son projet délirant d’hégémonie mondiale que le troisième Reich. Les Russes ne bougeront pas le petit doigt pour venir à son secours. S’il le faut, comme en 40, ils se retourneront vite contre les mollahs comme l’avaient fait les soviétiques avec leur « allié » du pacte germano-soviétique.
Les Iraniens prétendent qu’il leur faudrait moins d’une semaine pour enrichir l’uranium entrant dans la composition de bombes nucléaires d’une puissance équivalente à quatre ou cinq fois celle d’Hiroshima. S’il y a un risque de guerre nucléaire, il est bien là, et il importe que l’ennemi de l’ensemble du monde civilisé soit ratatiné le plus tôt possible avant qu’il soit en état de produire des catastrophes de grande ampleur qui n’induiront cependant jamais un risque de nouvelle guerre mondiale.