@Gaijin
L’HIVER SUR LES RONDS POINTS
Oui, Gaijin a raison. Oui, c’est dur de passer l’hiver sur les ronds points. Oui, ce n’est pas pour rien. Oui, c’est un signal grave. Oui, cela ne va pas dans notre pauvre pays. Oui, on revient à la loi d’airain : burnout et salaires de misère. Oui, les gilets jaunes doivent être entendus. Oui, cela ne doit pas s’arrêter là. Oui, les citoyens ont le droit d’évaluer ce qui se passe et de demander des comptes. Oui, la technocratie qui s’abrite derrière des règlements dévoyés est pour une bonne part responsable.
L’évaluation des citoyens doit pouvoir jouer de manière permanente pour l’éliminer. Tel est bien l’objet de mon article.
Mais pas Deming, pas Al Gore. Deming c’est la traçabilité des dysfonctionnements que vous signalez et la politique d’amélioration continue. Les principes Deming condamnent sans appel l’épuisement du personnel, la gabegie organisationnelle et la baisse de qualité des prestations.
Pas Al Gore. Al Gore, c’était la technologie au service du progrès et c’est, aujourd’hui, une lutte épuisante (il a 70 ans) et passionnée contre le réchauffement climatique. La route qu’il trace ouvre les chantiers de la croissance verte : les véhicules non polluants, les immeubles zéro énergie, l’alimentation bio... C’est la croissance et l’emploi.
Une des grandes causes de la gabegie réside dans l’absence de protection du patrimoine technologique, dans le pillage de nos entreprises, dans les délocalisations débridées vers les pays à bas coût de main d’oeuvre qui reviennent ensuite détruire ce qui reste du tissu économique. Cela fait maintenant quarante ans que cela dure. On voit ce dépeçage se dérouler devant nos yeux et on ne réagit pas. J’espère avoir la chance d’en parler dans le second article consacré à la libération de la création citoyenne.