@tous
Pendant que le seul public qui importe à Trump, ses propres électeurs, a toute son attention captée par le mur et le « shutdown », le président et le « deep state », encore une fois d’accord, passent à la phase active de l’opération Venezuela.
Les incidents de frontière avec la Colombie (récurrents depuis l’époque Chavez) vont-ils être réactivés, engendrant une escalade à laquelle les deux côtés se préparent depuis un moment ?
La Cia a laissé se développer narcotrafic et paramilitaires en Colombie pour obtenir un contexte favorable à une présence militaire US renforcée.
Le plan américain semble exclure un engagement direct de son armée, ce sont les colombiens qui passeraient à l’action, avec du matériel, des « conseillers » et un appui US.
L’armée colombienne est sur développée, avec des effectifs 3 fois supérieurs à ceux de l’armée française et 6 fois supérieurs à ceux de l’armée vénézuelienne.
En face, et c’est là où ça se complique, les troupes vénézueliennes ne sont pas seules.
Des russes et des chinois ont participé à des manœuvres en octobre dernier, mais ils ne sont pas nombreux. En revanche, la présence cubaine n’est pas du tout anecdotique.
Les « boinas negras », le corps d’élite de l’armée cubaine, y sont depuis plusieurs années pour surveiller ce qui est la principale source d’énergie de l’île. En tout, on parle de plusieurs dizaines de milliers de soldats cubains.
Ce mois ci, Poutine à envoyé au Venezuela ses plus beaux bombardiers pour une tournée largement médiatisée.
Les éléments sont donc réunis pour créer un autre bourbier et envoyer ce pays rejoindre l’Irak, la Syrie et la Lybie dans le Club des pays touchés par la grâce démocratique importée et les bombardements civilisateurs.
Et notre guignol de l’Elysée qui soutient ce cirque...