@doctorix
Entièrement d’accord et pour enfoncer le clou !
Une élection sous surveillance
Il était prévisible qu’en cas de victoire de Maduro, les plaintes
allaient affluer à propos d’« irrégularités » dans le processus
électoral. Le système électoral du Venezuela fonctionne électroniquement
à 100 %, mais tout est également reproduit sur papier. L’Institut
Carter de l’ancien président américain Jimmy Carter contrôle les
systèmes électoraux à l’échelle mondiale, et cela vaut aussi pour celui
du Venezuela. Il conclut : « Le Venezuela a l’un des systèmes électoraux
les plus modernes au monde, meilleur que celui de mon propre pays. Ce
n’est pas parce qu’on n’apprécie pas du tout les choix politiques d’un
vainqueur qu’on peut dès lors condamner les élections comme non
légitimes. »
L’élection a été suivie avec grand intérêt par les observateurs
internationaux qui, depuis 1998, sont originaires d’organisations comme
l’Union des Nations sud-américaines (Unasur), l’Institut Carter, le
Conseil des experts électoraux de l’Amérique latine (CEELA), etc.
L’ancien Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui,
récemment, a été médiateur des discussions entre le gouvernement
vénézuélien et la MUD, était également au Venezuela pour suivre le
déroulement de l’élection. Lorsqu’il a voulu assumer son rôle
d’observateur international et visiter quelques bureaux de vote, il a
été conspué par des membres de l’opposition. Avant le scrutin, il avait
déclaré : « Si le gouvernement voulait frauder, il n’aurait pas invité
le monde entier à venir observer les élections. À l’exception de
l’Organisation des États américains (OEA), le monde entier a été invité à
suivre de près le processus électoral. L’Union européenne, les
États-Unis ont quand même leurs spécialistes aussi pour contrôler un
processus électoral, non ? Bien sûr que si, mais nous sommes la proie
d’un grand préjugé, dans nos dogmes, et cela débouche sur le
fanatisme. »
https://www.solidaire.org/articles/venezuela-l-election-presidentielle-decryptee