’’ Au lieu de mettre 400 ans, comme l’imprimerie, à changer le monde,
l’IA va mettre quatre ans à bouleverser notre manière de vivre.’’
Ça fait plutôt peur !
« Le capitalisme cognitif, en langage des geeks et des crétins. Il s’agit ici essentiellement d’extraire de la vie l’expérience humaine, puis de la relouer aux gens. Et comment on peut faire ça ? Grâce au même système ancestral qu’a employé jusqu’à présent l’Europe occidentale pour entuber la planète au cours des deux premières manches du capitalisme – l’appropriation. Refuser l’accès à quelque chose parce que c’est à moi, moi, moi ! Faire payer un loyer en échange d’un monopole. Fabriquer la rareté artificielle, même de la connaissance et de l’expérience humaines en les redéfinissant et les remodelant. Les outils ici sont des moyens légaux tels que les droits sur la propriété intellectuelle, les licences, les logiciels ... « . (Phase trois du capitalisme : l’économie du savoir)
« L’un des postulats de la catégorie de »capitalisme cognitif" est
le suivant : on est toujours dans une société capitaliste. En d’autres
termes, le capitalisme domine le système économique mondial et détermine
la nature de la société. Cette vérité incontestable fait appel à la
problématique de la définition du capitalisme. Contrairement à Fernand
Braudel qui le définit comme un ensemble de pratiques présentes dans de
multiples sociétés, à de multiples époques, Karl Marx insistait
davantage sur la singularité du capitalisme. Selon l’auteur du « Capital »,
le capitalisme est un mode d’organisation économique né en Europe entre
le XVIe siècle et le XIXe siècle, caractérisé par la propriété privée
des moyens de production et par le profit. L’exploitation, la quête rationnelle du profit (Weber) et la concurrence sont les maitre-mots de ce système économique en pleine transformation. » L’hypothèse du « capitalisme cognitif » : pertinences et limites
L’IA va-t-elle aussi tuer la démocratie ?