@Claire, Ne méprenez pas ce que j’ai écrit.
Je n’ai pas dit que la vie est illusoire, j’ai dit qu’une vie consistant en une fuite en avant, en un échappatoire, afin de subjuguer la peur de la mort, est illusoire. La peur, toute peur, doit être comprise. Lorsque face à un serpent ou à un précipice, l’on recule, ce n’est pas de la peur, c’est une réaction réflexe de protection, de survie, qui est saine, et qui ne comporte pas de peur. Les animaux, tout comme nous, sont dotés de ces mécanismes instinctuels de survie. La peur, quant à elle, a un aspect plus psychologique et humain. Elle fait intervenir la pensée, les mots, les images mentales, les souvenirs, etc.
La peur n’est pas le plan de la vie, mais plutôt le plan des élites qui ont gouverné les groupes humains. La peur était par exemple à la base du plan chrétien de domination des esprits élaboré par l’Eglise : inculquer la peur de la mort dans les esprits, puis promettre, par le biais de croyances, une vie après la mort ne passant que par les dogmes de cette Eglise. Et tous ceux qui déviaient de ces dogmes étaient sévèrement châtiés et punis, vous savez, l’Inquisition, etc. Cette peur est toujours inculquée aux enfants dans l’éducation d’aujourd’hui. La peur est le fruit de croyances, et de la pensée, qui a créé un temps « psychologique » qu’elle a manifestement surimposé au temps physique et chronologique.