Les spécificités humaines se retrouvent en partie chez l’animal domestique ou de compagnie.
Ex, le chien, comment devient-il propre. La Nature lui intime de déféquer et uriner partout, pour des motifs sexuels (territorialité). Pour rendre le chien propre, on le conditionne (répétition de l’action jusqu’à ce qu’elle devienne réflexe) assorti d’un châtiment/récompense.
Le chien a envie d’uriner, qu’arrive-t’il concrètement ? Il mentalise ce qui va se passer si il s’oublie (le maître sera en colère, je n’aurais pas ma récompense, j serais battu ou grondé = abstraction).
Cas du fauve : le fauve obtempère mais en louvoyant, un dompteur est toujours au taquet parce que l’instinct, même chez un animal né en captivité, demeure puissant. Même procédé qu’avec le clebs. Etre la main qui nourrit et la main qui affame, être le dieu de l’animal.
Et pour prouver que c’est mental et basé sur la suggestion, que ça se passe dans la cervelle du fauve : celui-ci craint la cravache ou le fouet alors que ceux-ci ne peuvent lui faire grand mal. Ce qu’il craint, c’est l’idée-seule que cela fasse mal. Le prendre au berceau, une bonne branlée que ça rentre bien dans la caboche et hop la voilà la loupiote de Pavlov qui clignote selon le bon vouloir du maître.
Bon, c’est pas le tout, mon cher Satan. Après ces propos instructifs et descriptifs arrachés de mon hideux carnet de damné, reprenons un peu d’opium.