De
plus en plus de citoyens doutent qu’on gouverne réellement en leur
nom
« Il
y a, au moins, trois sources complémentaires à la légitimité de
la démocratie : la participation de chaque citoyen à ce qui
est utile à tous, la disposition à défendre la collectivité, le
devoir d’assumer les conséquences des décisions prises. Chacun de
ces arguments peut être illustré par un cas d’école, puisé aux
origines de ce système politique, non pour le seul plaisir d’un
voyage historique, mais pour faire le « pas de côté »
qui nous extraira de la confusion du moment et nous fera voir plus
clairement ensuite notre propre situation.
Un préambule nécessaire :
les trois fondements de la démocratie que j’évoque ont en commun
de reposer eux-mêmes sur des bases implicites. Il s’agit de la
reconnaissance de la dignité humaine intrinsèque, et du lien
ontologique entre liberté et responsabilité.
Le RIC, le mandat impératif,
l’équilibre entre le suffrage majoritaire et le
suffrage proportionnel sont d’excellentes idées, et même s’il
faut les encadrer – tout système a ses effets pervers – ils
feraient le plus grand bien à notre démocratie. Mais ils restent
des outils, qui ne peuvent donner la pleine mesure de leur efficacité
que guidés par une vision claire et des convictions fermes. »
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