@charly10
Ce que vous dites est tout à fait exact et dresse
indiscutablement l’état de la situation (et je n’ergoterai pas sur « la
financiarisation de l’emprunt » qui me convient tt à fait.
La dette, l’Etat l’a laissé filer pour avoir la paix sociale
– le pognon de dingue du Monarc, et n’a pas servi un « cercle vertueux ».
Nous sommes en situation de dette, et il faut faire avec.
Comme les taux d’intérêts maintenant sont bas, le coût n’est
« que de » 40 milliards depuis quelques années. Si les US augmentent
leur taux, l’Europe/ la BCE
suivra pour s’aligner dans l’année ( d’autant que la bougresse largue en
émettant de la monnaie à tout va, alors qu’elle n’en a pas le droit puisqu’elle
est là pour, d’abord, lutter contre l’inflation ). Ce qui signifie qu’à partir
du moment où les financiers privés vont décider unilatéralement ( pour une
raison qui les arrange ; ils font ce qu’ils veulent) de remonter les taux,
( ce qui n’est pas inconcevable puisque les US l’on déjà fait ) les Etats vont
devoir cracher au bassinet encore davantage pour payer ces intérêts grossis.
S’ils ne le peuvent, la dette au principal viendra se
gonfler d’autant…Jusqu’à quand ?
La situation actuelle, en roue libre est catastrophique. Nous avons Damocles qui nous attend au tournant.
Et, nous n’avons actuellement aucune possibilité de nous dégager
rapidement de cette situation qui peut devenir vite extrêmement critique. Encore
faudrait-il qu’il se trouve une volonté quelconque, quelque part ne serait-ce
que d’y réfléchir à la solutionner.